Congrès mondial de la nature à Marseille. Bérangère Abba: ‘L’érosion de la biodiversité est plus sourde, plus discrète’

Publié le 3 septembre 2021 à  9h10 - Dernière mise à  jour le 1 novembre 2022 à  14h54

Un congrès marathon pour la biodiversité. Pendant dix jours Marseille accueille le congrès mondial de la nature de l’UNCI (l’Union internationale de la conservation de la nature). 10 jours pour ancrer la nature au cœur des priorités internationales. A quelques mois de la COP 15 en Chine, ce congrès est un engagement mondial et au plus haut niveau pour la préservation de la nature. L’occasion de dessiner les contours d’une nouvelle relation avec le vivant. Ministre de l’environnement et secrétaire d’État à la biodiversité sont évidemment présentes.

Bérangère Abba, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité © Joël Barcy
Bérangère Abba, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité © Joël Barcy

Un grand rendez-vous

Organisé tous les quatre ans, le Congrès mondial de la nature de l’UICN a pour objectif de contribuer à inscrire la biodiversité dans une stratégie nationale et mondiale, au même titre que le climat. Initialement prévu en 2020 et reporté en 2021 à cause de la pandémie de la Covid-19, c’est l’une des plus grandes manifestations internationales dans ce domaine. Un temps de mobilisation majeur en faveur de la conservation de la nature. Il réunit des participants issus de gouvernements, de la société civile, de peuples autochtones, du monde économique et du milieu universitaire. En amont de la 15e conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (COP 15), organisée par la Chine, il constitue également une étape cruciale pour placer la nature au cœur des priorités internationales.

Une érosion sournoise

Pour Bérangère Abba, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, l’érosion de la biodiversité «est sournoise». Elle se voit moins que les grandes catastrophes climatiques et pourtant les dégâts sur la faune et la flore sont réels, souvent dramatiques. Une prise de conscience commence à s’opérer. Marseille doit être un point d’étape. Il y aura un avant et un après Marseille selon Bérangère Abba. Inauguré ce vendredi par le chef de l’État, ce congrès se conclura par la déclaration de Marseille. Une sorte d’engagement avec des points clés pour préserver la biodiversité dans le monde. Les efforts à faire sont immenses. Joël BARCY Plus d’info: Congrès mondial de la nature Signaler un contenu ou un message illicite sur le site

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