Conseil municipal de Marseille. Benoît Payan : « Les JO de Paris 2024 vont coûter plus cher aux Marseillais… qu’aux Parisiens ! « 

Publié le 13 septembre 2019 à  8h25 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  12h30

Benoît Payan, président du groupe socialiste de la ville de Marseille (Photo Robert Poulain)
Benoît Payan, président du groupe socialiste de la ville de Marseille (Photo Robert Poulain)

Benoît Payan, président du groupe socialiste de la ville de Marseille déclare via un communiqué : «L’État demande aux Marseillais de faire un effort financier plus important que celui qu’il impose aux Parisiens. Une injustice que je propose de corriger lundi en Conseil municipal.» L’élu revient sur le dossier: «En 2024, Marseille accueillera les épreuves de voile des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Les travaux d’investissement nécessaires à l’épreuve de voile des JO de Paris 2024 vont coûter 25 millions d’euros, dont près de 90% seront payés par les seuls Marseillais. En effet, dans la convention cadre qui va être présentée lundi en Conseil municipal, les Marseillais prennent en charge 22 millions d’euros, et l’État seulement 3 millions d’euros. Pourtant, sur le montant global des travaux de Paris2024, budgétés à hauteur de 3 milliards d’euros, les collectivités territoriales ne payent que 15% des investissements ! Il est scandaleux que l’État aide moins Marseille que Paris, pour les JO de Paris ! Paris est une ville riche, à la population dont le revenu médian est 60% plus élevé que celui des Marseillais, et où les impôts locaux sont trois fois moins élevés que dans notre ville. Et pourtant, la solidarité nationale bénéficie plus aux Parisiens qu’aux Marseillais. Je dénonce une injustice est inacceptable faite aux Marseillais.» Benoît Payan demande donc à l’État «de respecter les Marseillais, et de ne pas leur faire supporter le coût des JO de Paris. Avec tous les groupes de gauche et écologiste de l’hémicycle, nous (élus socialistes, communistes, écologistes et apparentés NDLR) déposons, un amendement que je défendrai lundi matin en Conseil municipal. En respectant la clé de répartition appliquée partout en France, mais pas à Marseille, plus de 20 millions d’euros pourraient ainsi être économisés au profit des Marseillais, de leurs écoles ou de leurs équipements sportifs de proximité !».

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