Coupe de France. huitièmes de finale – OM 2- Paris Saint Germain 1: Absolument grandiose !

Publié le 9 février 2023 à  9h34 - Dernière mise à  jour le 7 juin 2023 à  22h27

Alors qu’ils n’étaient pas les favoris de ce match, les Olympiens se qualifient pour les quarts de finale en produisant un jeu de haut niveau, grâce à un penalty d’Alexis Sanchez et un superbe but de Ruslan Malinovskyi.

Alexis Sanchez a pris ses responsabilités en tirant le penalty accordé pour une faute de Sergio Ramos sur Cengiz Under (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)
Alexis Sanchez a pris ses responsabilités en tirant le penalty accordé pour une faute de Sergio Ramos sur Cengiz Under (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

Un OM de gala. Et surtout un OM qualifié pour la suite de l’aventure avec Dame Coupe en 2023, après avoir triomphé dans ce Classico passionnant jusqu’au coup de sifflet final. Le souhait des « fadas » du club olympien qui attendait une victoire sur le rival parisien, à l’Orange Vélodrome depuis le 27 novembre 2011, a été enfin réalisé. Mais quel match ! Les coéquipiers de Valentin Rongier qui a été excellent et combatif comme tous ses partenaires, ont joué cette rencontre de Coupe de France comme un match de Ligue des Champions. On peut avoir des regrets quand on pense à l’élimination en phase de groupe contre Tottenham dans le temps additionnel à Marseille…

Une première mi-temps presque parfaite

«On doit pousser en attaque dès le début», avait prévenu Igor Tudor à la veille du match. La promesse a été remarquablement tenue. Avec un engagement impressionnant, un quadrillage tactique d’une efficacité redoutable et une justesse technique suffisante, l’OM a asphyxié le PSG pendant près d’une demi-heure. Une main d’Achraf Hakimi dans sa surface aurait même pu récompenser ce plan audacieux si François Letexier avait sifflé.

Mais ce n’était que partie remise. Les efforts des Olympiens étaient justement récompensés. Cengiz Under poussait Sergio Ramos à la faute. L’ancien Madrilène concédait un penalty transformé par Alexis Sanchez qui ne se dérobait pas et prenait Donnarumma à contrepied. Alors que l’OM espérait aller au vestiaire avec le court avantage d’un but au tableau d’affichage, Ramos profitait du relâchement de la défense marseillaise pour égaliser d’un coup de tête puissant.

Le bolide de Malinovskyi

On pouvait craindre que l’égalisation concédée dans le temps additionnel de la première mi-temps, porte un coup fatal sur le moral des Olympiens. Il n’en fut rien et l’OM toujours aussi bien organisé, repartait à l’assaut de la défense parisienne.

Ruslan Malinovskyi récupérait le ballon mal renvoyé par la défense du PSG et plaçait un tir puissant du gauche qui trompait Gianluigi Donnarumma. Le cratère du Vélodrome laissait exploser sa joie dans une ambiance de feu. Cette victoire est méritée dans un match d’une intensité incroyable.

Les Olympiens fêtent la qualification pour les quarts de finale devant les supporters du virage sud (Photo Laurent Saccomano/ Wallis.fr)
Les Olympiens fêtent la qualification pour les quarts de finale devant les supporters du virage sud (Photo Laurent Saccomano/ Wallis.fr)

Et que dire de l’ambiance ? Tout simplement exceptionnelle avec un record d’affluence. Selon l’OM, 65 329 spectateurs ont garni les travées du Vélodrome : un record cette saison, la deuxième affluence de l’histoire du club et bien évidemment la plus grande affluence pour un match de coupe de France (hors finale au Stade de France). Les hommes d’Igor Tudor connaîtront leurs adversaires ce jeudi soir, après le tirage au sort qui sera effectué par Djibril Cissé à 20h45 sur France 3.

Jordan Veretout : « On a vu des guerriers sur le terrain »

Face à la presse en zone mixte, le Vice-champion du monde analysait ainsi la qualification pour les quarts de finale : «On est très heureux ! C’était une très belle équipe en face mais on a fait le match qu’il fallait, tous ensemble. On n’a pas lâché, même si ce fut dur. On remercie les supporters, cette victoire est pour eux. Ils nous ont poussés et nous ont donné cette force. Pour rivaliser avec Paris, il faut tout donner et aller au combat. On a vu des guerriers sur le terrain. Ce ne sont que les huitièmes de finale, il ne faut pas s’enflammer. Il reste encore trois matchs pour soulever la coupe».
Gilbert DULAC

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