Covid-19. La Région Sud réaffirme son engagement pour la vie culturelle

Publié le 10 décembre 2020 à  8h31 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h20

A l’issue du premier Conseil des Territoires pour la Culture (CTC) réuni le mardi 8 décembre 2020 par Christophe Mirmand, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France, a réaffirmé l’engagement de sa collectivité pour la vie culturelle.

Renaud Muselier rappelle que du fait de son identité culturelle affirmée, la région Sud subit de plein fouet la crise du Covid (Photo archives Destimed/R.P.)
Renaud Muselier rappelle que du fait de son identité culturelle affirmée, la région Sud subit de plein fouet la crise du Covid (Photo archives Destimed/R.P.)

«La Région Sud est la 1ère région de France en termes de densité de l’emploi culturel : 44 100 emplois dans les activités liées à la culture (soit 2,3 % de l’emploi total, chiffres 2013). Elle compte 750 festivals, plus de 600 lieux de diffusion (dont 93 labellisés) et un très grand nombre de sites patrimoniaux. Elle est notamment la 2e région audiovisuelle de France, la 2e en termes d’activité des maisons d’édition, la 3e en nombre d’entreprises culturelles (491)», rappelle Renaud Muselier avant de souligner que «depuis le début de notre mandat, avec Christian Estrosi, nous nous engageons pour que Provence-Alpes-Côte d’Azur reste une terre de culture». Puis d’en venir au contexte actuel: «Du fait de cette identité culturelle affirmée, la région Sud subit aussi de plein fouet la crise du Covid. Les pertes de chiffre d’affaires dans les secteurs de la musique (- 74%), du théâtre (- 69%), de la danse, du cirque et des arts de la rue (- 68%), du patrimoine (- 65%) et des musées (- 64%) sont considérables».

4 décisions prises pour la culture

Face à cela quatre décisions ont d’ores et déjà été prises : le budget Culture de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur sera sanctuarisé en 2021; près des 80 structures culturelles bénéficieront d’une convention triennale 2021/2023 qui leur garantira stabilité et sécurité dans la durée; le soutien à la création et à la diffusion des artistes, compagnies et ensembles indépendants sera conforté; l’éducation artistique et culturelle sera développée. Par ailleurs, 93,6M€ (46,8 M€ pour l’État et 46,8 M€ pour la Région, soit 52 M€ via le Plan de relance et 41,6 M€ via le contrat de Plan État-Région) sont d’ores et déjà inscrits pour la culture au contrat d’avenir qui sera prochainement signé avec l’État.

Maintenir la vie culturelle, « quoi qu’il en coûte », est une impérieuse nécessité

De ce premier CTC, poursuit Renaud Muselier: «Il ressort que chaque collectivité, en fonction de ses moyens et des caractéristiques de son territoire, prendra des mesures allant dans le même sens». La Culture, ajoute-t-il, est un facteur essentiel d’épanouissement individuel et d’attractivité économique. Sans musique, sans théâtre, sans danse, sans lecture, sans cinéma, sans expositions, sans pratique artistique, ce sont non seulement des pans entiers du développement de l’être humain qui sont niés mais ce sont aussi des milliers d’artistes, de techniciens, de prestataires, d’équipes et de responsables de lieux, de manifestations, de festivals qui se retrouvent privés de leurs moyens d’agir et de vivre». Et de signaler qu’en parallèle, «ce sont aussi les artisans, commerçants, hôteliers, restaurateurs, sociétés de transport qui perdent une part de leur chiffre d’affaires, tant l’activité culturelle est indissociable du développement de l’économie locale». Dans une région connue pour être « Terre des Festivals » et dans laquelle tout au long de l’année se déploient des actions culturelles et artistiques pour tous les publics, «maintenir la vie culturelle, « quoi qu’il en coûte », est une impérieuse nécessité», précise-t-il avant de conclure: «Tout devra donc être fait pour aider au mieux les représentants de toutes les filières culturelles à adapter leurs pratiques aux contraintes sanitaires durant une année culturelle 2021 qui, pour être « Covid compatible », doit être préparée au plus vite, sans la pression de l’incertitude»
La rédaction

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