Covid-19/confinement. Le Préfet Christophe Mirmand appelle au respect des gestes barrière pour éviter une 3e vague

Publié le 28 novembre 2020 à  22h40 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h20

Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, préfet des Bouches-du-Rhône, accompagné de Philippe de Mester, directeur général de l’ARS Paca, est revenu sur les mesures à respecter pour ce premier palier de sortie du second confinement.

Philippe de Mester, directeur général de l’ARS Paca et le Préfet Christophe Mirmand  (Photo Mireille Bianciotto)
Philippe de Mester, directeur général de l’ARS Paca et le Préfet Christophe Mirmand (Photo Mireille Bianciotto)
son_copie_petit-449.jpgLe préfet Christophe Mirmand parle d’amélioration «significative» du taux d’incidence, à hauteur de 13% dans les Bouches-du-Rhône et en Région Sud mais, il tient à souligner que la situation sanitaire s’améliore plus lentement. Il invite donc à «la vigilance» et «au respect des gestes barrières» alors que l’ensemble des commerces «non essentiels »ont pu rouvrir ce samedi 28 novembre. Un respect des consignes de sécurité qui va permettre dès le 15 décembre une levée des mesures de restriction, en matière de circulation, «à l’échelle du Département, de la Région, voire du territoire national…».
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8 m² brut

Le Préfet Christophe Mirmand (Photo Mireille Bianciotto)
Le Préfet Christophe Mirmand (Photo Mireille Bianciotto)
son_copie_petit-449.jpgChristophe Mirmand évoque les conditions d’ouverture des commerces «assujettis à un protocole strict». Au 4 m² antérieur, par personne, «se substitue, à partir de ce samedi 28 novembre, 8 m² brut», qu’il explique: «C’est un petit peu plus simple pour les commerçants. Cela veut dire qu’on ne tiendra pas compte de la surface occupée par les étals dans les magasins mais que l’on prendra simplement la surface de l’établissement. On pourra, de cette façon-là, mieux calculer la jauge des établissements…»
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son_copie_petit-449.jpgLe préfet rappelle encore que le Président de la République et le Premier ministre ont fixé le cap pour les semaines à venir, pour les fêtes de Noël, «parce que nos concitoyens ont besoin de visibilité sur les mesures qui sont décidées dans ce contexte sanitaire, tellement particulier, tellement contraignant, tellement traumatisant pour certains». Et d’indiquer que «les autorisations d’ouverture dominicales seront naturellement ménagées pour permettre à tous les commerces volontaires de pouvoir ouvrir leurs portes dès dimanche et également les dimanches du mois de décembre. Mais aussi pour ce qui concerne les mesures de circulation, voire de reprise d’un certain nombre d’activités, notamment culturelles ou sportives qui pourront à nouveau être possibles à partir du 15 décembre». Il en vient aux stations de ski, sur l’interdiction des remontées mécaniques. Le préfet Mirmand justifie ce refus par «l’occasion d’interactions très fortes notamment en matière de convivialité familiale voire festive … et ce regroupement eut été préjudiciable à la maîtrise du risque de contamination». Stations dont les activités sont limitées mais dont l’accès est permis pour «des personnes qui ont, éventuellement un appartement ou un chalet», pour «y séjourner, s’y retrouver et pouvoir se livrer à des activités sportives à l’exception de celles qui nécessitent d’utiliser les remontées mécaniques». Le Préfet tient à ce propos à mettre en exergue les aides gouvernementales qui sont apportées à ce secteur de la montagne: «Des mesures économiques importantes seront mises en œuvre pour les cafés, restaurants, toutes les entreprises, notamment les magasins qui vendent des équipements pendant cette période et puis aussi, pour les travailleurs saisonniers qui font une grande partie de leurs revenus pendant cette période très courte des vacances de Noël et du début de l’année prochaine…».
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Des commerçants meurtris

son_copie_petit-449.jpgChristophe Mirmand revient sur la réunion de la veille avec les représentants des commerçants en colère, des commerçants «meurtris», parce que les bars et les restaurants ne peuvent pas ouvrir avant le 20 janvier. Justifie cette longue fermeture: «Il ne s’agit pas de mettre en cause le sérieux et la rigueur de ces établissements, dans lesquels des protocoles très stricts ont été mis en œuvre, en tout cas, dans la majorité d’entre eux. Mais parce que, on le sait, fréquenter un restaurant cela implique de ne pas porter le masque, cela implique des interactions, une convivialité, un rapprochement, pendant une période qui est plus ou moins longue, et ces facteurs de risque, des études scientifiques les ont montrés, au niveau national et international. C’est la raison pour laquelle, ces activités ne pourront pas être autorisées». Là encore le Préfet a parlé de «compensations, qui allaient être mises en œuvre, -au-delà des dispositifs du fonds de solidarité, au-delà du Prêt garanti par l’État (PGE) qui avaient déjà été mobilisés depuis le début de la crise- et qui permettraient de mieux prendre en compte les charges fixes de ces établissements, de prendre en compte les loyers lorsque les propriétaires jouent le jeu pour leur permettre de bénéficier d’exonérations fiscales». Il insiste également sur le fait que, dans les semaines à venir, il importe, «comme l’a dit le Président de la République, de suivre les consignes pour permettre de s’assurer de la confirmation de l’évolution positive que nous constatons depuis quelques semaines». Évolution positive «qui permettra un assouplissement des mesures qui ont été décidées par le gouvernement».
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son_copie_petit-449.jpgEnfin, le Préfet mentionne l’aide de l’État pour les plus démunis et en particulier l’aide alimentaire. «On sait que les associations intervenant dans ce domaine ont lancé un cri d’alarme. Il y a des situations qui sont, objectivement, inquiétantes, en matière d’alimentation, en matière d’accès à la nourriture, c’est la raison pour laquelle, l’État se mobilise, particulièrement sur le plan financier, pour permettre de venir en aide aux associations..».
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Je récuse totalement l’idée selon laquelle Marseille a été une mauvaise élève

Philippe de Mester, le directeur général de l’ARS Paca (Photo Mireille Bianciotto)
Philippe de Mester, le directeur général de l’ARS Paca (Photo Mireille Bianciotto)
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