Crif Marseille-Provence: soirée organisée en l’honneur d’Anita Mazor ministre près l’Ambassade d’Israël en France

Publié le 16 octobre 2019 à  11h21 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  12h32

Anita Mazor entourée de responsables de la communauté juive de Marseille (Photo Fox'Eye/Brigitte Arakel)
Anita Mazor entourée de responsables de la communauté juive de Marseille (Photo Fox’Eye/Brigitte Arakel)
Le Crif Marseille-Provence vient d’organiser une soirée en hommage à Anita Mazor qui rejoint Israël au terme de sa mission de Ministre prés l’Ambassade d’Israël à Paris en charge du Sud de la France-Marseille. Une fonction qu’elle a occupée après avoir été consul général d’Israël dans cette même cité phocéenne. Une soirée lors de laquelle les témoignages d’affection ont été nombreux pour celle qui, née à Bucarest, a rejoint Israël à l’âge de six ans. Étudiante, elle vient faire des études à la Sorbonne et rêve de traduire Balzac en hébreu mais c’est une carrière diplomatique qui s’offre à elle. Une carrière qui l’a conduite notamment à Marseille où tous les intervenants rendront hommage à ses qualités d’écoute, à sa disponibilité, à son intelligence. Bruno Benjamin, président du Crif Marseille Provence déclare ainsi: «J’éprouve des sentiments contradictoires, d’amitié pour toi mais aussi de peine de te voir partir. Quel plaisir cela a été de travailler avec toi pendant trois ans, tu es une vraie diplomate, toujours disponible, toujours rassurante même si tu sais dire les choses lorsque nécessaire. Mais, d’autre part, je ne peux cacher mon incompréhension de voir Marseille ne plus disposer d’une représentation diplomatique de l’État d’Israël. Ce n’est pas possible dans une ville où la communauté juive est aussi forte. Je vais monter au créneau contre cela». Anita Mazor entend le propos avant de déclarer sa flamme à Marseille: «Je reviens dans ma famille en revenant à Marseille. Israël a de vrais amis dans le Sud. Je ne sais pas encore ce que je vais faire en Israël si ce n’est que je vais réintégrer le Ministère mais ce qui est certain c’est que je serai toujours là pour vous». Et de conclure: «On pourrait écrire des livres sur les relations entre la France et Israël mais la base réside dans les relations humaines. Un peuple est constitué de personnes et si elles se parlent tout est possible».
Michel CAIRE

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