Développement économique en Provence-Alpes-Côte d’Azur: « Rising Sud » prend son envol

Publié le 5 mars 2019 à  10h40 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  20h49

Eh bien ce n’est pas l’Arii -Agence nationale de développement économique de la région Sud- qui rira la dernière mais Rising Sud. La nouvelle identité de l’Agence vient d’être dévoilée ainsi que sa feuille de route 2019-2021. «L’Agence devient le bras armé de la Région», explique Bernard Deflesselles, président de Rising Sud, conseiller régional. Rappelant que l’Arii a été fondée en 2014 par la Région, l’État, la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale, la Banque des Territoires et Bpifrance.

Bernard Deflesselles et Jean-François Royer ont dévoilé  Rising Sud la nouvelle identité de l'Arii (Photo Région Sud)
Bernard Deflesselles et Jean-François Royer ont dévoilé Rising Sud la nouvelle identité de l’Arii (Photo Région Sud)

Bernard Deflesselles parle d’une feuille de Route claire : «Être le bras armé de la Région sur les 8 filières d’excellence portées par les Opérations d’Intérêt Régional (OIR); mobilise son expertise et place l’innovation au cœur de son action au service du développement et de la transformation des filières». A propos de la structure, Jean-François Royer, directeur général de Rising Sud précise: «Nous sommes 42 collaborateurs, aux compétences variées et pluridisciplinaires (ingénierie financière, conseil RH, ingénierie de projets, marketing, communication, intelligence économique) qui compte également des profils bilingues spécialistes de l’international. Et un budget qui s’élève à 4,7M€.» «Au-delà, poursuit-il, nous fédérons un écosystème d’acteurs pour accompagner les projets d’entreprises: agences de développement économique, pôles de compétitivité, métropoles et intercommunalités, French Tech, French Fab Sud, réseau consulaire, laboratoires de recherche et de formation, incubateurs et pépinières, universités et grandes écoles». Revient sur les missions de l’Agence: «Accélérer la croissance des entreprises, leur permettre de se développer à l’international. Et, d’autre part, de faire grandir nos territoires, c’est à dire déployer les projets structurants, notamment les OIR et attirer les investisseurs et les talents». Bernard Deflesselles met en exergue le fait qu’en Allemagne «les TPE ont en moyenne 500 personnes alors qu’en France la moyenne est de 50. Nous sommes là pour faire croître des entreprises dont le CA est à deux chiffres. Nous travaillons en profondeur, avec la Californie, sur les Biotech, la Chine, le Japon et la Corée du Sud et, bien sûr, la Méditerranée». Il n’omet pas de signaler que le Président Renaud Muselier «nous a fixé comme objectif, d’ici 2021, 1 milliard d’euros d’investissement, la création de 50 000 emplois et 500 implantations d’entreprises. Aujourd’hui nous avons investi 719M€, créé 25 000 emplois et, pour ne parler que des entreprises étrangères, nous en avons accueillies 74». Bernard Deflesselles insiste également sur l’importance du «travailler ensemble»: «Notre gouvernance est partenariale, elle s’appuie sur nos membres fondateurs. Concernant les OIR, là encore le travail en commun est de règle puisque chacun est coprésidé par un élu et un chef d’entreprise».
Michel CAIRE

Éclairage sur les actions
En 2018: 23 accélérations d’entreprises a fort potentiel avec des résultats probants: +60% de création d’emplois sur les premières entreprises accélérées.
En 2018: + de 200 entreprises ont été accompagnées à l’international avec l’organisation de plus de 600 rendez-vous d’affaires.
Depuis 2016 : 65 projets structurants ont été accélérés, 48 projets accompagnés et présentés aux comités des financeurs pour 300M€.

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