Drone sous-marin : Notilo Plus donne son baptême de l’eau à iBubble à Marseille

Publié le 7 novembre 2018 à  10h51 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h08

Créer et développer par la start-up Notilo Plus, iBubble, le premier drone sous-marin autonome au monde vient d’être lancé à Marseille et il est fin prêt à s’inviter dans toutes les eaux du Globe. Ludique et simple d’usage offrant une qualité d’image remarquable, le drone jaune vise à la fois le marché des loisirs liés aux bords des mers afin d’élargir leurs activités avec des images étonnantes (baptême de plongée, snorkeling ou randonnée palmée, etc.) ainsi que le marché professionnel destiné à des solutions d’inspection des infrastructures sous-marines et des navires. Et contrairement au drone aérien, sous l’eau les ondes ne passent pas -ni les ondes hertziennes, ni wifi, ni infrarouge- ce drone est donc doté d’une électronique complexe et d’Intelligence Artificielle. «Il se repère, se déplace et évite les obstacles grâce à un système acoustique, une batterie de capteurs et une caméra équipée d’un algorithme de reconnaissance d’image en temps réel, qui cadre la scène», dévoilent les concepteurs.

iBubble, Nicolas Gambini et Benjamin Valtin fondateurs de Notilo Plus  (Photo Robert Poulain)
iBubble, Nicolas Gambini et Benjamin Valtin fondateurs de Notilo Plus (Photo Robert Poulain)
Nicolas Gambini dirigeant-fondateur de la société avec Benjamin Valtin, revient sur la genèse du projet: «Nous avons créé notre société à Grenoble avant de venir installer notre siège à Marseille, sachant que nous bénéficions notamment du soutien de la région Sud. Au départ, voyant les drones aériens, nous nous sommes dits pourquoi ne pas faire la même chose dans l’eau, sauf que les techniques aériennes ne fonctionnent pas… L’aventure commençait». Et Il ne cache pas sa satisfaction de voir un premier iBubble (prix 3 999 €) livré en octobre et deux autres qui le seront le 23 novembre. «Tous trois à des personnes qui avaient participé à la première opération de crowdfunding que nous avons lancée en 2016 et qui nous avait permis de lever 200 000 dollars. En tout c’est 2,7M€ que nous avons obtenu avec, entre autres, BpiFrance et Kapinno». «Ce fut un moment fort, ajoute Benjamin Valtin, ces clients ont attendu deux ans. Deux ans durant lesquels nous les avons informés de l’évolution de notre travail. Les premiers temps ne furent pas simples, nous avions de gros défis technologiques à relever mais, lorsque nous avons trouvé les solutions, tout s’est accéléré». iBubble dispose d’une heure d’autonomie et peut descendre jusqu’à 100 mètres de profondeur, 60 mètres dans sa version loisir. «Grâce à sa technologie de positionnement inédite en milieu sous-marin, iBubble devient le cadreur personnel du plongeur et, pour la partie professionnelle, il permet d’inspecter des infrastructures, des coques, de localiser des points d’intérêt. Cela permet de gagner du temps, de l’argent et de la sécurité», avance Nicolas Gambini qui précise: «Notre marché c’est le monde, 1/3 de nos clients sont en Europe, 1/3 en Amérique et 1/3 en Asie-Océanie». L’ambition affichée par Nicolas Gambini et Benjamin Valtin est 10M€ de chiffre d’affaires à trois ans. Michel CAIRE
Mise à l'eau de ibubble... (Photo Robert Poulain)
Mise à l’eau de ibubble… (Photo Robert Poulain)
Dans l'eau... (Photo Robert Poulain)
Dans l’eau… (Photo Robert Poulain)
Et sous l'eau... (Photo Robert Poulain)
Et sous l’eau… (Photo Robert Poulain)

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