Écoles de Marseille: première manche gagnée par le collectif Marseille contre le PPP

Publié le 29 janvier 2019 à  21h28 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  20h47

Soulagement, ce 29 janvier, devant le tribunal administratif de Marseille, pour les opposants au «Plan école avenir», projet de construction ou reconstruction de 34 écoles d’un coût d’un milliard d’euros monté en Partenariat public-privé (PPP), lancé par Jean-Claude Gaudin, maire LR de Marseille. Le rapporteur public du tribunal administratif se prononce pour l’annulation de la délibération votée par le conseil municipal en octobre 2017. L’affaire est mise en délibéré au 12 février prochain.

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Ce dossier a été voté le 16 octobre 2017 par le Conseil municipal de Marseille malgré une très vive opposition du PS et du PCF. Et un collectif se mettait en place, saisissait le tribunal administratif pour demander l’abandon de ce PPP. son_copie_petit-323.jpgMe Frédéric Thiriez, Avocat au Conseil d’État et à la Cour de Cassation reste prudent et attend le jugement, le 12 février prochain. Et de s’en prendre vivement à la mairie de Marseille: «L’urgence qu’ils évoquent n’est jamais que la mauvaise excuse du retard. C’est vingt ans d’inaction que les Marseillais paient aujourd’hui». Et de considérer que ce montage n’a été réalisé que: «pour le seul profit des majors du bâtiment que nous connaissons tous». maitre_frederic_thiriez_pour_oppossants_ppp.mp3 son_copie_petit-323.jpgMe Nicolas Charrel, avocat de la mairie de Marseille, dénonce un procès politique et plaide la vitesse d’exécution du PPP maitre_nicolas_chapel_defenseur_de_la_ville_partie_1_29_01_19.mp3 son_copie_petit-323.jpgPour lui, le PPP «ne va pas plus vite sur un dossier mais pour 34 écoles oui…» maitre_nicolas_chapel_defenseur_de_la_ville_partie_2_29_01_19.mp3 son_copie_petit-323.jpgMaxime Repaux, architecte membre du Syndicat des architectes du Bouches-du-Rhône attend la décision du Tribunal mais voit dans la demande d’annulation du rapporteur public, une preuve de la légitimité de leur recours, défend le contre-projet en maîtrise d’ouvrage publique, sa souplesse, les économies qu’il représente. maxime_repaux_conseiller_syndicat_des_architectes_13_29_01_19.mp3 Enfin, Jean-Marc Coppola et Benoît Payan, élus à la ville de Marseille, respectivement pour le PCF et le PS ont lancé une pétition qui a dépassé les 10 000 signatures, ce qui permet le dépôt d’une délibération citoyenne au conseil municipal. Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO

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