Élections départementales: Hassan Guenfici ex futur candidat UMP-UDI des quartiers Nord règle ses comptes

Publié le 11 février 2015 à  20h35 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h38

Hassan Guenfici (Photo Robert Poulain)
Hassan Guenfici (Photo Robert Poulain)

Martine Vassal a présenté ce lundi 2 février les candidats UMP-UDI annonçant «le retrait» dans le week-end, de Hassan Guenfici qui, comme l’a révélé Marsactu, avait été le suppléant aux dernières législatives de Salim Laïbi, proche d’Alain Soral et de Dieudonné. Tous les candidats étaient donc affichés, sauf ceux du 3e canton de Marseille où Hassan Guenfici était annoncé.
Et l’ex futur candidat UMP-UDI aux cantonales estime rétablir la vérité en organisant ce mercredi 11 février une conférence de presse lors de laquelle il parle «de transparence» vis-à-vis des électeurs. Considérant que «tout ne peut pas se régler sur le coin de la table de Jean-Claude Gaudin». De justifier ce qu’il qualifie de «légèreté» «dont j’ai pu faire preuve par le passé à l’égard des thèses complotistes ne doit pas occulter le fait que je pense profondément que ces mouvements ne sont que les idiots utiles de l’ordre établi…»
Et avoue ne pas comprendre que le 2 février au matin avant la conférence de presse, «l’équipe de Martine Vassal me demande de ne pas m’y présenter et celle d’Arlette Fructus de me désister». «Face à mes demandes d’explications, poursuit-il, on m’oppose, je cite: « On a la communauté juive sur le dos ». Avant de préciser que le Crif Marseille avait posé un ultimatum à l’UMP locale».
Et d’émettre deux hypothèses : « Soit il y a bien eu un ultimatum posé par cette association à la droite départementale auquel cas le fait de s’attaquer à quelqu’un qui, par sa conviction, se désolidarise avec force de toute forme de haine communautaire, est une erreur politique majeure; soit les dits états-majors ont pour alibi une position communautaire inexistante auquel cas il s’agit d’un acte hautement irresponsable, en particulier dans le contexte actuel.» Et d’annoncer : «Je rends ma carte de l’UDI pour me consacrer à d’autres causes plus nobles».
Contactée par Destimed, Michèle Teboul, présidente du Crif Marseille-Provence d’expliquer: «La citoyenne française que je suis est choquée qu’un homme qui a pu faire une quenelle puisse être sur une liste d’un parti républicain. Poser un ultimatum, on ne l’a jamais fait, on signale, ce qui est le cas, quand cela nous semble dangereux. Je pense qu’ils sont assez responsables à l’UMP et à l’UDI pour prendre des décisions qui sont salutaires pour leur parti et ils n’ont pas besoin de nous pour leur rappeler ce qui est moral ou pas.» Martine Vassal a également été contactée mais pour l’heure n’a toujours pas répondu à nos messages.
Patricia MAILLE-CAIRE

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