Élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Renaud Muselier: ‘Il n’y a pas d’accord d’appareils, pas de fusion des listes’

Publié le 4 mai 2021 à  18h52 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  17h56

C’est en marge de l’ouverture de la ligne Nice-Tende dans les Alpes-maritimes que Renaud Muselier a apporté quelques éclairages après la polémique suscitée par les propos du Premier ministre, sur sa position dans le cadre des élections régionales.

Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d'Azur ©archives Destimed
Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur ©archives Destimed

«ceux qui se calfeutrent en fond de cale et qui attendent et ceux qui montent sur le pont»

En marge de la manifestation Renaud Muselier devait, en réponse aux questions des journalistes, faire le point sur la situation politique dans la région: «Les déclarations du « JDD » ont entraîné quelques remous jusqu’au sein de ma famille politique». Pour lui: «comme dans toutes les tempêtes on reconnaît deux catégories de marins, ceux qui se calfeutrent en fond de cale et qui attendent et ceux qui montent sur le pont , fidèle au poste. Je suis très heureux d’être aux côtés de Christian Estrosi qui fait, ce qui ne surprendra personne, définitivement partie de la seconde catégorie».

Il poursuit: «Ensemble, depuis plus de cinq ans nous portons la politique de la Région. Notre objectif est tout simplement de la faire gagner, de lui permettre de sortir des crises le plus rapidement possible». Il en vient aux enjeux électoraux: «Je veux tout faire pour éviter que Provence-Alpes-Côte d’Azur tombe entre les mains d’un parti extrémiste ou sectaire. Dans cette perspective j’ai appelé au rassemblement le plus large. J’ai indiqué que le bon sens voudrait que la majorité gouvernementale m’apporte son soutien».

«Le dépassement est un impératif pour des élections locales»

Renaud Muselier indique à ce propos: «Je pense sincèrement que le dépassement est un impératif pour des élections locales. Et les élections régionales sont des élections locales. Le Premier ministre a répondu à ma demande, il a annoncé le retrait d’une candidature de la majorité gouvernementale et sa volonté de soutenir la liste que je mène. Cette liste sera avant tout celle de la majorité régionale actuelle dont chacun reconnaît la qualité du bilan». Et d’insister sur le fait que cette majorité est «plurielle, vivante, composée de huit familles politiques, d’élus de droite, du centre, d’écologistes raisonnables et d’élus qui ont rejoint la majorité présidentielle».

Il n’y a pas d’accord d’appareil, pas de fusion des listes

Puis de dénoncer ceux qui «pensent plus aux législatives et à la présidentielle qu’aux intérêts des cinq millions d’habitants de notre région» affirmant que contrairement à eux «ma détermination toute entière est tournée vers ma région, ma région avant tout». Et de préciser: «Les listes ne sont pas faites et seront déposées le 17 mai conformément au calendrier électoral mais je peux déjà dire qu’il n’y a pas d’accord d’appareil, pas de fusion des listes. Et je donnerai la priorité aux candidats qui s’engagent à se concentrer de toutes leurs forces à des enjeux locaux et non nationaux ou européens. Ce qui exclut les détenteurs de mandats nationaux, les ministres, des députés, sénateurs, députés européens». Et de conclure: «Personne ne peut douter de ma loyauté, de ma fidélité à l’égard de ma famille politique. J’appartiens au courant gaulliste. Et le gaullisme c’est le dépassement des clivages au profit de l’intérêt supérieur du Pays. C’est ma colonne vertébrale et j’en applique les principes à notre région».
Michel CAIRE

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