Emmaüs offre une soupe gastronomique aux sans-abri de Marseille

Publié le 21 janvier 2022 à  19h48 - Dernière mise à  jour le 4 novembre 2022 à  12h26

Avec ce froid glacial place des réformés, une soupe était la bienvenue ce midi. Concoctée par un chef étoilé, Sébastien Richard, elle réchauffait les mains, les estomacs et le cœur. A l’occasion des 15 ans de la mort de l’abbé Pierre, les communautés Emmaüs de Cabriès, Saint-Marcel et Pointe Rouge se sont unies pour offrir ce potage mais aussi des couvertures, bonnets ou encore kits d’hygiène.

Une soupe gastronomique a permis d'apporter un peu de chaleur à ceux qui subissent le froid du temps et de l'indifférence © Joël Barcy
Une soupe gastronomique a permis d’apporter un peu de chaleur à ceux qui subissent le froid du temps et de l’indifférence © Joël Barcy

« On ne peut pas faire face à la demande »

Les communautés aimeraient accueillir et héberger plus de monde mais les centres sont pleins. Cela désole Fathia Abdelali, présidente d’Emmaüs Pointe Rouge : «Quand on voit à l’extérieur tous les gens qui voudraient être hébergés, on a le cœur déchiré. Nos locaux sont pleins alors on ne peut que leur donner des paniers de nourriture, des vêtements, des couvertures et ils doivent repartir à la rue».

« Merci à tous les bénévoles »

Quand on interroge celles et ceux qui ont bénéficié de cette soupe gastronomique, les remerciements vont à tous les bénévoles qui œuvrent au quotidien pour leur venir en aide. Ce matin face au froid et à la qualité du potage les remerciements étaient doubles.

Un recensement des sans-abri

Quel est le nombre de personnes qui vivent sans aucun toit à Marseille. Un comptage a été effectué la nuit dernière à Marseille. «C’est une bonne initiative, maintenant quand on aura les chiffres il faudra agir», conclut Nouara Bernou responsable Emmaüs de la Pointe Rouge. « Il y a de plus en plus de personnes à la rue et depuis l’appel de l’abbé Pierre les choses se sont amplifiées… ». Une autre soupe gastronomique sera servie au même endroit vendredi 28 janvier. Reportage Joël BARCY

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