Équipements sportifs: L’Agence Nationale du Sport au chevet de Marseille

Publié le 29 juillet 2021 à  8h22 - Dernière mise à  jour le 1 novembre 2022 à  14h52

l’Agence Nationale du Sport (ANS) s’est penchée sur quatre équipements de la ville de Marseille et à chaque fois le même constat : vétusté ou inadéquation avec les pratiques sportives actuelles. L’agence a passé en revue un stade dans le 16e arrondissement, un dojo et un complexe sportif dans le 15e et enfin un plateau sportif au cœur de la ville dans le 3e arrondissement.

« Fournaise en été et glaciale l’hiver »

Plateau sportif Édouard Vaillant, le seul lieu dédié aux sports dans le 3e arrondissement. Étuve l’été et glacial avec le mistral l'hiver ©Joël Barcy
Plateau sportif Édouard Vaillant, le seul lieu dédié aux sports dans le 3e arrondissement. Étuve l’été et glacial avec le mistral l’hiver ©Joël Barcy
Frédéric Sanaur, directeur général de l’ANS accompagné par le maire des 2/3 Anthony Krehmeier pour constater l'état du seul équipement sportif du secteur © Joël Barcy
Frédéric Sanaur, directeur général de l’ANS accompagné par le maire des 2/3 Anthony Krehmeier pour constater l’état du seul équipement sportif du secteur © Joël Barcy
L’exemple type d’une infrastructure vétuste est résumée sur le plateau sportif Édouard Vaillant. Ouverte à tous les vents, l’enceinte est « glaciale l’hiver avec le mistral et étouffante l’été sous le soleil», résume le maire de secteur, Anthony Krehmeier. Les arrondissements des 2e et 3e arrondissement comptent 90 000 habitants et un équipement d’une commune de 5 000 au mieux. Les services de la mairie ont donc travaillé pour proposer à l’État des restructurations et des aménagements de ce plateau pour permettre une pratique sportive décente dans ce secteur où déjà 60% de la population vit sous le seuil de pauvreté. [(

Anthony Krehmeier maire des 2e et 3e arrondissements de Marseille

)]

« 4 millions d’euros pour Marseille »

Frédéric Sanaur, le directeur général de l’Agence nationale du sport n’est pas autrement surpris par l’état des équipements sportifs qui «datent souvent d’une quarantaine d’années et n’ont pas eu de cure de jouvence depuis cette époque. C’est préjudiciable pour les jeunes, cela renforce les inégalités territoriales.» Au plan national un budget de 30 millions d’euros sera dévolu au rattrapage des équipements sportifs. L’ANS prévoit d’en accorder quatre à Marseille. [(

Frédéric Sanaur, directeur général de l’ANS

)] Les choses devraient aller assez vite. Il est temps car l’État comme les collectivités semblaient avoir totalement abandonné ce secteur des équipements sportifs appelés à sombrer comme les piscines de la Ville. Propos recueillis par Joël BARCY Signaler un contenu ou un message illicite sur le site

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