Force du 13 : Lisette Narducci et Jean-Noël Guérini inaugurent leur local de campagne

Publié le 16 février 2015 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h41

Jean-Noël Guérini et  Lisette Narducci ont inauguré leur local de campagne (Photo Robert Poulain)
Jean-Noël Guérini et Lisette Narducci ont inauguré leur local de campagne (Photo Robert Poulain)

C’est en présence d’un nombreux public que Lisette Narducci, PRG, maire des 2/3 et Jean-Noël Guérini, Force du 13, président sortant du Conseil général des Bouches-du-Rhône, ont inauguré ce lundi 16 février leur permanence électorale à la rue de la République à marseille. Temps fort «d’une nouvelle bataille qui s’engage et qui doit faire gagner les Bouches-du-Rhône, Marseille et les 2/3 », lance Lisette Narducci. Indiquant : «Vous connaissez notre attachement viscéral à ce secteur, ses habitants. Ce canton Marseille 2 n’est pas le plus aisé mais il est riche de sa diversité et nous agissons pour aider nos quartiers, améliorer la santé, l’habitat, les équipements publics grâce à une implication sans faille du Conseil général».
Jean-Noël Guérini appelle à la mobilisation: «Il nous reste 35 jours, c’est peu et beaucoup, c’est un laps de temps pendant lequel on peut gagner ou perdre les élections». Pour lui : «Les électeurs n’ont qu’une réponse à apporter : veulent-ils que soit prolongée la politique initiée par ma majorité ? Veulent-t-ils que nous poursuivions notre action en faveur de l’emploi en maintenant un haut niveau d’investissement ? Souhaitent-ils que soit poursuivie notre action en faveur de l’éducation, des collèges. A la prochaine rentrée, dans le cadre de l’action entamée voilà 12 ans avec Ordina 13 nous allons distribuer à tous les collégiens des tablettes. Nous voulons que l’excellence des savoirs soit enseignée dans les collègues». Et de fustiger: «La petitesse des budgets de l’État en matière de culture». «Nous voyons, poursuit-il, le pouvoir d’achat s’effondrer, les retraites n’augmentent pas, il n’y a que les impôts qui augmentent». Il s’engage à ce propos : «Nous n’avons pas augmenté les impôts depuis 9 ans et nous ne les augmenterons pas pendant les 6 prochaines années ».

« La puissance qui sauvera Marseille c’est l’État »

Il dénonce, une nouvelle fois «ceux qui au PS viennent me donner des leçons de morale alors qu’ils ont donné la mairie des 13/14 au FN». Il affirme vouloir tout faire pour que les choses changent. «Ce n’est pas possible que des parents soient au chômage, que, dans certains quartiers, plus de 40% de la populations soit sans emploi ,que des étudiants, Bac +4, +5 soient au chômage. Il faut développer la formation, ne pas faire de promesses parce que nous sommes en période électorale mais dire que nous allons mettre tout en œuvre pour provoquer l’emploi». Il rappelle à ce propos que l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault est venu promettre des milliards avant les municipales.«Nous n’avons rien vu venir ».
Il réaffirme son opposition à la métropole : «La puissance qui sauvera la ville, créera des emplois, développera les transports en commun, c’est la puissance de l’État. La question est de savoir si pour ce dernier Marseille doit devenir la priorité des priorités comme l’avait été en leur temps Nantes puis Bordeaux». Il salue toutefois l’action de Manuel Valls en matière de sécurité «mais cela reste insuffisant. Il faut plus de policiers sur le terrain et notamment de police de proximité».
Puis il fait l’éloge de son suppléant, Ali Mohamed, «un sage », salue Linda Zoubir et Michel Rodi, candidats dans le premier secteur, fait le tour des candidats en lice contre lui. Il ne cite pas le nom de Laurence Vichnievsky avant d’affirmer: «Mon principal adversaire c’est l’extrême droite qui rejette l’Autre, il ne faut pas lui laisser le moindre espace».
Michel CAIRE

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