GRAND PORT MARITIME DE MARSEILLE

Publié le 30 avril 2013 à  2h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  15h49

Le conseil de surveillance oriente l’avenir du J1

(PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
(PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
(PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
(PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)

Le Conseil de Surveillance du Grand port maritime de Marseille (GPMM) s’est prononcé, lors de sa dernière séance qui s’est tenue le vendredi 19 avril, sur les grandes orientations de l’avenir des trois niveaux du hangar J1 et de ses abords. Seul survivant des anciens hangars de la Joliette, le J1 abrite actuellement les installations nécessaires à l’accueil des voyageurs internationaux (rez-de-chaussée et 1er niveau) ainsi que les grandes expositions de Marseille Provence 2013 (2e niveau).
La première préoccupation du Conseil a été d’inscrire sa réflexion dans le cadre de la Charte Ville-Port, désormais approuvée par la quasi-totalité des partenaires concernés. Situé sur le segment sud – de l’esplanade du J4 au môle d’Arenc – où le Port souhaite s’ouvrir sur la Ville, le bâtiment emblématique du J1 a vocation à illustrer le concept de « Cité portuaire » destiné à orienter la vocation de ces espaces vers des activités liées au domaine maritime ou portuaire. Par ailleurs, implanté sur le domaine du Port, le J1 fournit à l’établissement portuaire une occasion privilégiée d’exercer sa mission d’aménageur, telle qu’elle lui a été confiée par le législateur depuis le 4 juillet 2008.
Le Conseil de Surveillance a décidé que sur les plans d’eau entourant le J1 et une partie des surfaces en rez-de-chaussée, une activité de grande plaisance sera développée en cohérence avec la nouvelle qualité des espaces urbains à cet endroit.
Le principe d’une procédure d’appel à projets visant au développement d’activités à l’intérieur et au voisinage du hangar J1 a également été approuvé. Le choix des activités accueillies sur les niveaux bâtis du J1 reste très ouvert à ce stade : tertiaire, recherche, événementiel, accueil du public, … mais toujours en lien avec le portuaire ou le maritime. La contribution financière des activités constituera un critère de choix essentiel, afin de permettre le financement des investissements liés au réaménagement des Bassins Est.

Installation d’une commission consultative

Les équipes travaillent actuellement à la rédaction d’un cahier des charges, en cohérence avec l’étude urbaine menée conjointement avec Euroméditerranée. Le processus verra se succéder la sélection des candidatures puis le jugement des offres. L’objectif est de parvenir au choix des activités à horizon mi-2014.
Le réaménagement du hangar J0, au contact de la place de la Joliette et à proximité des docks et des Terrasses du Port, passe par la destruction des bâtiments abritant le siège actuel du GPMM. En conséquence, le Conseil de Surveillance s’est prononcé en faveur de la relocalisation du siège sur un des plateaux du J1, alors qu’un nouvel ensemble, de haute qualité architecturale, sera positionné sur les espaces du siège actuel.
Si les orientations politiques et les décisions opérationnelles appartiennent respectivement au Conseil de Surveillance et au Directoire du GPMM, l’esprit même de la charte Ville-Port conduit à une étroite concertation entre l’établissement portuaire et ses partenaires sur un dossier aussi emblématique. C’est pourquoi, le Conseil de Surveillance a validé l’installation d’une Commission Consultative, chargée d’éclairer les décisions, en prenant en compte les problématiques des différents acteurs. Elle réunira, outre l’Etat, le GPMM, l’établissement public d’aménagement Euroméditerranée, la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole et la CCI Marseille-Provence.

Articles similaires

Aller au contenu principal