Jean-Jacques Urvoas, Garde des Sceaux inaugure la prison Baumettes 2 à Marseille

Publié le 11 décembre 2016 à  23h47 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h46

Jean-Jacques Urvoas, Garde des Sceaux, ministre de la Justice s’est rendu le 9 décembre dans la cité phocéenne. Dès son arrivée à Marseille, le Garde des Sceaux est intervenu lors de la séance solennelle du Congrès national des tribunaux de commerce. Il a ensuite assisté à l’audience d’installation de Isabelle Gorce, nouvelle Présidente du Tribunal de Grande Instance de la Ville et a pu échanger avec les personnels de la juridiction.

Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas s'est rendu à pied de Baumettes I à Baumettes II, entouré du Préfet de Région Stéphane Bouillon et de la Directrice de la prison, Christelle Rotach (Photo M.B.)
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas s’est rendu à pied de Baumettes I à Baumettes II, entouré du Préfet de Région Stéphane Bouillon et de la Directrice de la prison, Christelle Rotach (Photo M.B.)
L’accueil des familles avec des oliviers et des bancs (Photo M.B.)
L’accueil des familles avec des oliviers et des bancs (Photo M.B.)
Une cellule individuelle (M.B.)
Une cellule individuelle (M.B.)
Vue sur certains des 12 bâtiments de Baumettes II insérés dans la colline, proche du Parc National des Calanques, la sécurité est omniprésente avec des grilles traditionnelles mais aussi d'autres moyens dont 600 caméras (M.B.)
Vue sur certains des 12 bâtiments de Baumettes II insérés dans la colline, proche du Parc National des Calanques, la sécurité est omniprésente avec des grilles traditionnelles mais aussi d’autres moyens dont 600 caméras (M.B.)
L’après-midi, Jean-Jacques Urvoas a visité accompagné par la directrice Christelle Rotach, le Centre Pénitentiaire de Marseille «Les Baumettes 1» puis a procédé à l’inauguration des «Baumettes 2». Bâtiment qui a vu le jour, 4 ans après une inspection surprise qui avait révélé l’état d’insalubrité de la prison. Cette nouvelle unité ultra sécurisée accueillera 573 cellules qui seront occupées dès le premier trimestre 2017 par 570 détenus. «Digne», c’est ainsi que le garde des Sceaux a qualifié le nouvel espace de détention. Chantier qui a duré trois ans pour un coût de 95M€. L’unité a été «conçue dans un esprit pratique» pour «répondre aux impératifs de sécurité» et «prévenir les tentatives de suicide» a précisé le ministre. Le projet tient également compte des conditions d’accueil des familles, et des conditions de travail des surveillants. son_copie_petit-73.jpg Jean-Jacques Urvoas a également affirmé que «la France ne peut pas se contenter d’enfermer. Quand on enferme il n’y a pas de raison d’être dans l’indignité. Quand vous êtes condamné à être incarcéré, vous n’êtes pas condamné à être dans des geôles sans intimité par exemple». «Je veille, a-t-il ajouté, à ce que les nouveaux bâtiments qui vont être construits incarnent la philosophie de la peine : payer sa dette à la société mais surtout aussi avoir un temps pour se reconstruire pour revenir dans la société. Rappelle qu’en Paca, il manque 2 000 places. Évoque la «surpopulation»… uvroas_1_copie.mp3 son_copie_petit-73.jpgPuis, il aborde la question du livre blanc de la justice pénitentiaire qui va être lancé pour rendre ses travaux en mars prochain uvroas_2_bis.mp3 son_copie_petit-73.jpgDans cette nouvelle prison, il s’est réjoui de trouver des aménagements pour bien accueillir les familles et des cellules dignes, avec en particulier un traitement de l’acoustique uvroas_3.copie.mp3 son_copie_petit-73.jpgEnfin, il livre sa réflexion sur la place de la prison au cœur des villes ou en périphérie. uvroas_4.copie.mp3 Mireille BIANCIOTTO

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