Présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l’Union populaire, délivre son message au ‘bon peuple’ et aux ‘bonnes gens’ à Marseille

Publié le 28 mars 2022 à  9h39 - Dernière mise à  jour le 4 novembre 2022 à  19h25

Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l’Union populaire, a tenu un meeting ce dimanche 27 mars sur la plage du Prado à Marseille. L’ex-soutien de Poutine pour son intervention en Syrie a dédié ce rassemblement: «À ceux qui se battent pour le cessez-le-feu et la fin de l’invasion russe».

Jean-Luc Mélenchon en meeting à Marseille  (Photo capture d'écran)
Jean-Luc Mélenchon en meeting à Marseille (Photo capture d’écran)

Jean-Luc Mélenchon plaide pour une force de casques bleus pour s’interposer autour des centrales nucléaires ukrainiennes et souhaite que «la France propose ses soldats et son armée pour accomplir ce mandat». On imagine tout à fait la Russie soutenir cette proposition à l’ONU. Il devait ensuite dénoncer: «Les illusions des politiques néolibérales promettant toutes les fortunes à quelques-uns en échange de la misère de tous les autres» ainsi que «les politiques racistes et de mépris pour les autres».
Évoquant les sondages, il avance: «Petit à petit, on voit les courbes se rapprocher». Et de se voir au second tour avant de s’afficher en pourfendeur d’un «système» qui prévoyait «un second tour low cost» entre «l’actuel propriétaire des lieux et ses amis et de l’autre l’héritière de la firme familiale après qu’elle se soit débarrassée du doberman qui était monté sur la table». Il ajoute: «Et le système est content. C’est la même touillette».

Si Jean-Luc Mélenchon indique ne pas confondre Emmanuel Macron et Marine Le Pen c’est pour mieux ajouter: «Monsieur Macron c’est le programme économique de madame Le Pen plus le mépris de classe. Le programme économique de madame Le Pen c’est celui de monsieur Macron, le mépris de race en plus». Une Marine Le Pen qui ne devait pas rêver mieux en matière de dédiabolisation.

Puis le candidat de l’Union populaire a mis en avant un certain nombre de propositions au rang desquelles la titularisation des 800 000 contractuels de la fonction publique, des quotas maximum de CDD et la requalification des travailleurs ubérisés en salariés. Il a ensuite dénoncé les propositions d’Emmanuel Macron en matière d’éducation avec une phraséologie bien plus proche du populisme que du discours de gauche: «Le bon peuple et les bonnes gens sont prêts à supporter beaucoup mais ne touchez pas à nos gosses».
Michel CAIRE

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