Journée européenne de l’Obésité : ZERO COMPLaix, une nouvelle association au service des patients

Créée au cours du mois de mai par un groupe d’anciens obèses, l’association ZERO COMPLaix dirigée par Géraldine Amey vient renforcer l’efficacité du Centre de l’Obésité du Pays d’Aix, le COPAix, installé au sein de la Polyclinique du Parc Rambot.

Créé début 2012 au sein de la Polyclinique du Parc Rambot à Aix-en-Provence, le Centre de l’Obésité du Pays d’Aix, le « COPAix », a pour vocation d’organiser la prise en charge médicale et chirurgicale de l’obésité et d’assurer l’accompagnement et le suivi des patients. Il se classe aujourd’hui parmi les 20 premiers centres français. Plus de 250 patients porteurs d’une obésité importante lui ont confiance : 90% ont perdu 70% de leur poids en excès et retrouvé une vie personnelle et professionnelle normale.
Or, alors que ce vendredi 24 mai sera la Journée européenne de l’Obésité, une association, « ZERO COMPLaix », vient d’être créée au cours du mois de mai par un groupe d’anciens obèses. Dirigée par Géraldine Amey, elle souhaite venir renforcer l’efficacité du COPAix. « Nous ne voulons pas nous substituer au corps médical. L’association a pour mission d’accompagner les patients, avant et après une intervention chirurgicale. Forts de nos expériences, notre action privilégie les échanges, les témoignages et les conseils dans la vie quotidienne », affirme Géraldine Amey, qui a perdu 27 kg, 9 mois après un bypass gastrique. Au programme : groupes de paroles, organisation de manifestations (bourse aux vêtements et chaussures, randonnées familiales, etc.).
Une initiative accueillie avec enthousiasme par le Dr Sebbag, chirurgien à la Polyclinique du Parc Rambot et fondateur du COPAix. « L’union fait la force. Cette démarche complète notre encadrement diététique et psychologique pré et post opératoire strict où se relaient médecins, diététicienne et psychologue. La chirurgie de l’obésité n’est pas une fin en soi. Elle n’est efficace qu’à condition de modifier ses habitudes alimentaires, d’augmenter son activité physique et d’être suivie médicalement à vie. C’est notre discours au quotidien. »

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