Justice. Le procès des anciens dirigeants de la société PIP s’est ouvert, ce mercredi 17 avril à Marseille, en présence de nombreuses victimes des prothèses mammaires défectueuses.

Publié le 17 avril 2013 à  7h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h07

Cinq ex-dirigeants de Poly Implant Prothèse (PIP), la société varoise aujourd’hui liquidée, comparaissent en correctionnelle pour « tromperie aggravée » et « escroquerie ». Parmi eux, Jean-Claude Mas, le fondateur de l’entreprise de La Seyne-sur-Mer (Var) et inventeur du gel de silicone incriminé.

Jean-Claude Mas encadré par des policiers
Jean-Claude Mas encadré par des policiers
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Philippe Courtois, l'avocat des victimes
Philippe Courtois, l’avocat des victimes

À 10h30, Jean-Claude Mas, fondateur de la société PIP, est arrivé dans la salle d’audience par une porte dérobée. Assailli par les journalistes, il ne prononcera aucun mot et mettra de longues minutes pour rejoindre sa place au premier rang de la défense. Plus de 5 000 femmes ont porté plainte, 300 d’entre-elles étaient présentes pour témoigner, regroupées au fond de la salle, spécialement aménagée pour ce procès hors normes, dans le Parc des expositions du Parc Chanot à Marseille. Les victimes des prothèses mammaires défectueuses ont du mal à l’apercevoir. Le septuagénaire échange quelques mots avec son avocat juste avant l’arrivée de la présidente. Peu après 11 heures, l’audience débute. La tension monte d’un cran lorsque le principal accusé de cette affaire décline à la barre son activité et les revenus de sa retraite estimée « entre 1 700 et 1 800 euros ». Du fond de la salle, certaines victimes ne peuvent alors retenir des cris. Mais, cette première journée du procès a surtout été consacrée à des questions de procédure.

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