Kenya : le gouvernement s’engage dans la lutte contre le changement climatique

Publié le 7 mai 2021 à  16h00 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  17h57

La lutte contre l’adaptation au changement climatique est au cœur des préoccupations du gouvernement central kenyan. Un investissement de 8 milliards de dollars est programmé pour les 10 prochaines années. Ce dispositif doit être une réponse efficace et rapide à la menace de la montée des eaux, combinée à la sécheresse dans les régions arides.

Chris Kiptoo, le secrétaire principal du ministère kenyan de l’Environnement et des Forêts (Photo capture d'écran)
Chris Kiptoo, le secrétaire principal du ministère kenyan de l’Environnement et des Forêts (Photo capture d’écran)

L’enveloppe est conséquente, mais elle est proportionnelle à la situation alarmante rencontrée au Kenya. Le plan d’urgence est donc enclenché avec cette lutte active pour une adaptation au changement climatique. Finalement, ce sera un budget de 868 milliards de shillings (plus de 8 millions de dollars) qui permettra d’œuvrer en faveur de la planète.

Agir vite pour amenuiser les effets du changement climatique

Le prisme des secteurs concernés par ce dispositif est large et concerne différents dossiers comme le transport, l’eau, l’énergie ou encore les infrastructures. Parmi les priorités, Chris Kiptoo, le secrétaire principal du ministère kenyan de l’Environnement et des Forêts, a plus particulièrement ciblé la préservation des forêts et la gestion des déchets. « Nous prenons cet engagement parce que nous voyons et reconnaissons que le changement climatique est réel et que nous devons mettre nos propres ressources pour y faire face », affirme Chris Kiptoo.

Inondations et sécheresse… Deux fléaux opposés !

Les effets du changement climatique sont bien réels avec la montée des eaux dans certaines régions, à l’instar du lac Baringo où l’île de Longicharo a été totalement inondée. On se rappelle des images impressionnantes de l’évacutation en catastrophe des animaux sauvages, notamment les girafes de Rothschild.

A l’opposée, la sécheresse est d’actualité et touche de plein fouet les populations, la flore et la faune sauvage. Là aussi, il s’agit d’agir vite ce qu’à fait le gouvernement kenyan il y a quelques semaines avec un projet visant la restauration d’au moins 500 000 hectares de pâturages dans 11 comtés arides. Le contre-la-montre a bel et débuté !
Mathieu SELLER

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