L’Opéra noir, œuvre architecturale et sonore de Berdaguer & Péjus sera inauguré ce vendredi à 11h30 place Lulli

Publié le 8 janvier 2014 à  22h04 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h12

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
Dans le cadre de Marseille-Provence 2013,Marseille centre, Fédération des commerces du centre-ville s’est inscrite dans l’action Nouveaux commanditaires soutenue par la Fondation de France et à commander une œuvre architecturale et sonore « Opéra noire » aux artistes Berdaguer & Péjus pour la place Lulli à Marseille (1er).
En 2011, la place Lulli, située à l’arrière de l’Opéra de Marseille, a fait l’objet d’une réhabilitation par la Communauté urbaine MPM. Marseille Centre a souhaité amplifier ce réaménagement et apporter une dimension symbolique et poétique à cette place en quête d’identité et d’usages. Conseillés par le Bureau des compétences et désirs, un groupe de commerçants a alors commandé une œuvre aux artistes Christophe Berdaguer et Marie Péjus.
Partant de la volonté des commanditaires de mettre la place en résonance avec l’Opéra, les artistes ont imaginé une œuvre à la fois architecturale et sonore, prenant la forme d’un kiosque à musique aux allures fantomatiques. Cette double proposition suit une même logique de distorsion. Pour le kiosque, Berdaguer & Péjus se sont inspirés de celui situé en haut de la Canebière auquel ils ont appliqué une série de transformations pour créer une micro-architecture aux traits fluides et dansants, quasi onirique. Pour la dimension sonore, les bruits provenant de l’intérieur de l’Opéra (machines, voix, bribes musicales, etc.), soumis à des distorsions et « remixés », sont retransmis au kiosque en temps réel, créant ainsi une œuvre originale aléatoire et éphémère.
La place Lulli est ici abordée comme le double de l’Opéra, son empreinte en creux. L’œuvre -fantôme de deux lieux- constitue une interface ouverte et poreuse entre la ville et la vie invisible de l’Opéra. Par cette présence étrange, la place devient un lieu propice à l’épanouissement de l’imaginaire.

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