La BAD va tripler ses financements «climat» pour l’Afrique d’ici 2020

Le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a annoncé le 9 octobre que la BAD allait tripler d’ici 2020 ses financements «climat» qui atteindraient alors $ 5 milliards par an représentant 40% de ses investissements totaux.

La moitié de ces $ 5 milliards sera utilisée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (EGES) de l’Afrique en débloquant l’énorme potentiel de ce continent en matière d’énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique et géothermique). La BAD travaillera également à l’émigration de l’efficacité énergétique et à construire des systèmes de transport durables. L’autre moitié sera consacrée à réduire l’impact du changement climatique sur ces pays en investissant dans des semences résistantes à ce changement, en améliorant l’irrigation et à l’accès à l’eau.
Au cours des quatre dernières années, la Banque a investi en Afrique $ 7 milliards dans des actions climat; en 2014 ses investissements énergétiques portaient à 90% sur des sources d’énergie renouvelables. Dès son arrivée, en septembre dernier, le président Akinwumi Adesina a lancé un «new deal» pour l’énergie en Afrique, qui a pour objectif de mettre fin à l’énorme déficit énergétique du continent en 2025 et à favoriser la croissance économique qui seule pourra l’aider à faire face au changement climatique.
ENERGYMED

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