La députée Alexandra Louis demande la création à titre expérimental d’une brigade de protection animale à Marseille

Publié le 24 mars 2022 à  12h13 - Dernière mise à  jour le 4 novembre 2022 à  18h40

En 2021, la loi visant à lutter contre la maltraitance animale votée par la majorité présidentielle a considérablement alourdi les sanctions pénales à l’encontre des auteurs des délits d’abandon, de maltraitance et de sévices graves ou actes de cruauté à l’égard des animaux.

La cruauté envers les animaux doit inquiéter la société car il n'existe qu'un pas pour qu'elle se tourne vers des personnes fragiles, bien entendu, puisqu'il ne s'agit là que de lâcheté © Patricia Maillé-Caire
La cruauté envers les animaux doit inquiéter la société car il n’existe qu’un pas pour qu’elle se tourne vers des personnes fragiles, bien entendu, puisqu’il ne s’agit là que de lâcheté © Patricia Maillé-Caire

«Mais la loi ne vaut que si elle trouve application sur le terrain. Or, nous sommes alertés régulièrement d’actes d’une extrême cruauté envers des animaux, et particulièrement des chats à Marseille ces dernières semaines. Des associations ont évoqué le chiffre d’une quarantaine de chats brûlés à l’acide et maltraités», dénonce dans un communiqué Alexandra Louis, députée de Marseille.

Une brigade de protection animale à Marseille

Dans ce cadre, elle a demandé au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, d’étudier la possibilité de créer à titre expérimental une brigade de protection animale à Marseille comme il en existe par exemple en Italie ou aux États-Unis. Cette structure pérenne et dédiée viendrait renforcer le réseau de référents protection animale bénévoles dans les commissariats. Par ailleurs, Alexandra Louis a suggéré de créer une plateforme de signalement nationale des cas de maltraitance animale, grâce à des outils déjà existants, en plaçant par exemple une option de signalement des violences animales sur la plateforme: moncommissariat.fr».
La rédaction

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