La première opération d’avitaillement en gaz naturel liquéfié de France a été réalisée au Port de Marseille Fos

Publié le 15 mai 2020 à  8h15 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  11h36

Le navire Costa Smeralda, opéré par Costa du groupe Carnival, un des premiers navires de croisière au monde propulsé au GNL, en stationnement dans le port de Marseille Fos nécessitait un approvisionnement en GNL. La société Shell, en contrat avec Carnival, fournit le GNL au moyen d’un de ses navires avitailleurs. C’est avec le navire Coral Méthane que la première opération d’avitaillement en GNL en France a été réalisée le lundi 4 mai 2020, vers 17 heures.

Le lundi 4 mai, le port de Marseille Fos, Shell et Carnival ont mené la première opération d'avitaillement en GNL
Le lundi 4 mai, le port de Marseille Fos, Shell et Carnival ont mené la première opération d’avitaillement en GNL

L’avitaillement en ship to ship : une opération réalisée avec succès

Lors d’une manœuvre effectuée avec une grande précision et tout en douceur, le Coral Méthane s’est positionné au droit de la bunker station du Costa Smeralda. Une fois le navire amarré, le transfert du flexible de chargement par la grue du navire a pu débuter, suivi de la mise en place d’un ensemble de dispositifs pour permettre le transfert de GNL en toute sécurité. L’avitaillement s’est poursuivi de nuit et le navire Coral Méthane a appareillé le 5 mai à 4 heures du matin. Cette opération a été menée en parfaite coordination entre les services aux navires du port de Marseille Fos (vigie, pilotage, remorquage, lamanage), l’équipage du Costa Smeralda, les équipes de Shell et du Coral Méthane exploité par l’armateur hollandais Antony Veder, et avec la présence rassurante des moyens nautiques du Bataillon de marins-pompiers de Marseille qui suivent de près ce dossier en lien avec les équipes de la Capitainerie du port de Marseille Fos. «Nous sommes tous fiers d’avoir pu mener cette opération en toute sérénité et sécurité. Elle a nécessité un travail d’études, de consignes, de procédures à caler avec les différents acteurs et en cohérence avec les standards européens et mondiaux. C’est une première en France et cela prouve à quel point, même en situation particulière de crise sanitaire, nous sommes capables d’accompagner le développement du GNL qui s’inscrit parmi les dispositifs déployés par le port de Marseille Fos pour réduire son impact environnemental », se félicite Amaury de Maupeou, commandant du port de Marseille Fos. «Nous sommes ravis que, même en ces temps difficiles pour l’industrie, Shell puisse jouer un petit rôle dans la continuité de l’approvisionnement en GNL de ses clients. Nous sommes en mesure de collaborer efficacement avec le port de Marseille Fos et Carnival, ce qui nous réjouit», déclare Tahir Faruqui, directeur général de la branche aval GNL Monde chez Shell. « Carnival est l’une des organisations, de plus en plus nombreuses, qui adoptent le GNL, l’alternative la plus abordable aux carburants maritimes traditionnels actuellement disponibles.» «Nous sommes heureux que notre nouveau navire amiral alimenté au GNL, Costa Smeralda, ait fait partie de cette nouvelle étape importante pour le port de Marseille en partenariat avec Shell », déclare Franco Porcellacchia, vice-président de l’innovation durable et du développement des infrastructures du groupe Costa, Carnival et Costa en particulier ont été les premiers opérateurs de croisière à investir dans le GNL et continuent à s’engager pour garantir les normes environnementales les plus élevées pour un avenir plus durable de la croisière»

Marseille Fos, un port en pointe pour l’avitaillement en gaz naturel liquéfié

Le port de Marseille Fos assure «placer l’excellence environnementale au cœur de sa stratégie. Il se prépare à devenir le hub méditerranéen du Gaz naturel liquéfié (GNL).» Le gaz naturel liquéfié (GNL) est une des solutions phare pour limiter l’impact des émissions en provenance des navires. Il permet d’ éliminer la quasi-totalité des émissions de soufre (SOx) et de particules, de réduire de plus 80 % des émissions d’oxyde d’azote (NOx) et jusqu’à 25% les émissions de dioxyde de carbone (CO2) par rapport aux carburants maritimes actuels.
La rédaction

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