La ville de Marseille représentée au MIP TV 2013 à Cannes

Publié le 12 avril 2013 à  1h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h08

Pour la première fois, la ville de Marseille a investi le Marché international professionnel des contenus audiovisuels et digitaux (MIP TV) qui s’est déroulé cette semaine à Cannes.
Au travers de son stand, la Ville, a mis en lumière ses atouts afin d’attirer les professionnels de la filière audiovisuelle dans la cité phocéenne. Une opportunité de taille puisque le Palais des festivals accueille quelque 11 500 participants et 1500 exposants de 120 pays.

Le stand Marseille  10.02 au MIP TV à Cannes
Le stand Marseille 10.02 au MIP TV à Cannes
De nombreux visiteurs au stand Marseille
De nombreux visiteurs au stand Marseille
Dehors...
Dehors…
... Dedans
… Dedans
Les paparazzi tropéziens ont fait le déplacement pour flasher Éliane zayan entourée de Cécilia Hornus,
Les paparazzi tropéziens ont fait le déplacement pour flasher Éliane zayan entourée de Cécilia Hornus,
Hubert Besson, producteurTelFrance et Thomas Anargyros, producteur EuropaCorp encadrent l'équipe féminine
Hubert Besson, producteurTelFrance et Thomas Anargyros, producteur EuropaCorp encadrent l’équipe féminine

Éliane Zayan, conseillère municipale, déléguée au Cinéma insiste sur l’importance de cette présence au MIP en soulignant que « Marseille est la 2e ville de France au niveau des tournages. Il est donc important que l’on soit présent de partout comme à Los Angeles, Montpellier, au festival de Cannes, au MIP maintenant ». Selon l’élue, Marseille est une ville qui offre des sites et un climat. « Les réalisateurs disent ici on gagne du temps au niveau des tournages ».
S’imposer en faisant la différence est devenu le fer de lance de la mission cinéma. « La mission cinéma, c’est surtout l’accueil, la mise en relation avec les structures. Quand une production vient à Marseille, on lui facilite le travail : les castings, l’accès aux sites, les logements, etc. Les productions trouvent une véritable compétence avec la ville. » Avec 1 300 jours de tournage : séries TV, longs métrages, publicités et des clips, etc, Marseille s’inscrit en pôle position après Paris.

« Marseille est une des villes qui réagit le mieux au niveau des tournages. »

Éliane Zayan rappelle que « Marseille est une des villes qui réagit le mieux au niveau des tournages. » Outre l’environnement, la mer, les collines, la montage, l’urbain, « nous mettons à disposition de beaux bâtiments et le savoir-faire marseillais qui est à tous les niveaux. »
Lors d’une conférence organisée in situ, les témoignages de Thomas Anargyros, Producteur EuropaCorp et Hubert Besson, Producteur Telfrance ont appuyé les éléments avancés par l’élue marseillaise.
TelFrance Série a été créée en 2004 avec le lancement du feuilleton qui n’est plus à présenter Plus Belle la vie par Hubert Besson. Il rappelle « En 2004 que ce soit à Marseille ou ailleurs, il fallait être fou pour venir installer une série quotidienne quelque part, parce que cela n’existait pas. C’était un genre qui ne se réalisait qu’aux États-Unis. On a eu la chance de rencontrer la Ville de Marseille qui a mis en place les structures d’accueil au Pôle média. Il a fallu trouver nos marques et c’est aujourd’hui une relation de confiance même si au départ on nous a regardé comme des zombis qui étaient en train de fabriquer un OVNI. » Pour Hubert Besson : « On trouve à peu près tout ce que l’on veut à Marseille en plus d’une qualité de luminosité. »

« Cette ville est un vrai brassage de population, une diversité, c’est un paradis pour une production »

Il poursuit : « Cette ville est un vrai brassage de population, une diversité, c’est un paradis pour une production. Plus belle la vie est aujourd’hui un bel exemple de délocalisation car, à part quelques scénaristes et chefs techniciens, la majorité des équipes est d’ici. » Et pour faire cesser les rumeurs, il tient à annoncer : « Plus belle la vie reste à Marseille, on a signé jusqu’en 2016. »
Thomas Anargyros dirige EuropaCorp télévision. No Limit, est la première série créée pour la télévision par Luc Besson avec Vincent Elbaz dans le rôle titre. Après la diffusion de la première saison à la fin l’année dernière, la saison 2 est en cours de tournage à Marseille avec 8 nouveaux épisodes.
EuropaCorp n’est pas à son premier tournage à Marseille. Thomas Anargyros, explique que contrairement à Plus belle la vie, No limit « n’est pas une série quotidienne. Venir à Marseille, n’est pas une question d’économie. Il s’agit d’une série à très gros budget, diffusée en prime, qui coûterait le même prix ailleurs. » Selon le producteur : « On voulait donner à « No Limit » la couleur du Sud. C’est donc plus pour la couleur et l’atmosphère de la ville qu’il a été décidé dès l’origine du projet de l’installer à Marseille. Cette lumière là , porte au mieux la série qui est un mélange d’action, de comédie et d’émotions. »

« On trouve à Marseille une très bonne infrastructure et un très bon accueil »

Par ailleurs, poursuit-il : « On trouve à Marseille une très bonne infrastructure et un très bon accueil. Nous, on ne tourne qu’en extérieur pendant 6 mois et l’on change tous les jours de décors. Il existe une réactivité très forte des services à Marseille et aussi une ouverture que l’on retrouve moins à Paris. » Il précise : « Aujourd’hui, il est plus difficile de tourner la même série à Paris en raison des autorisations, surtout si on tourne des scènes d’actions dans les rues, dans les gares. Et du point de vue de la location des décors, Paris est plus cher qu’ailleurs en France y compris à Marseille. »

Éliane Zayan aura le mot de la fin en donnant quelques chiffres : « Marseille a accueilli en 2012, 229 tournages représentant 1 286 jours de tournage ». Elle n’entend pas en rester là.

Patricia MAILLE-CAIRE

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