La ville de Nice reprend en régie la gestion du Palais Acropolis et du Palais des Expositions

Publié le 25 octobre 2017 à  10h06 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h42

Le maire de Nice, Christian Estrosi vient d’annoncer qu’il allait proposer au conseil municipal de ce jeudi 26 octobre, la reprise en régie directe de deux bâtiments emblématiques que sont les palais des Congrès et des Expositions.

Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice-Côte d'Azur (NCA) (Photo Robert Poulain)
Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice-Côte d’Azur (NCA) (Photo Robert Poulain)
Jusqu’en 2006, ces deux bâtiments étaient gérés par l’association Nice-Acropolis. Une formule «qui ne correspondait plus aux exigences d’une rationalisation des choix budgétaires», car le personnel était, selon la mairie, «pléthorique» et le coût pour la ville, «une charge non négligeable». Sous l’ancienne municipalité, en 2006, un contrat d’affermage avait donc été signé avec le groupe GL Events pour prendre en main ces deux Palais.
La Ville a bien essayé de créer une SEMOP (société d’économie mixte à opération unique), et a lancé un appel d’offres, mais seul GL Events a répondu mais n’a pas accepté, dans la transaction, de signer la clause qui stipulait de faire appel aux entreprises locales et, «les exigences de GL Events, concernant la gouvernance, ont été jugées inacceptables par la ville». La Municipalité a donc décidé de reprendre en régie la gestion des deux Palais, le maire souhaitant «rendre ces équipements aux Niçois». Christian Estrosi a proposé de créer un comité de pilotage avec les différents acteurs économiques locaux, afin de définir la politique d’accueil des congrès, surtout pour le nouveau Palais (le PEX International) qui sera construit et opérationnel en 2023, à la place d’une partie de l’actuel MIN, en face de l’aéroport.
Guy Ferrandez, représentant du comité d’entreprise, interrogé sur cette nouvelle gestion, a fait part de son inquiétude. «A la différence des autres mises en régie, à savoir la distribution de l’eau, les transports ou les cantines, Nice Acropolis a besoin de réactivité, ce qui ne semble pas être le cas avec une régie municipale», juge-t-il.
Rendez-vous au 1er janvier 2018.
Paul OBADIA

Articles similaires

Aller au contenu principal