Label : un signe de qualité pour préparer l’avenir des producteurs hauts-alpins

Publié le 13 mars 2021 à  16h05 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h30

Depuis plusieurs années les producteurs hauts-alpins se sont regroupés pour travailler afin d’obtenir des signes de qualité pour deux de leurs produits : le Bleu du Queyras et la Tomme du Champsaur. Ces labels sont les gages d’une meilleure valorisation de leur production, d’une reconnaissance de leurs savoir-faire et d’une mise en avant de leur territoire. Ils œuvrent actuellement à l’élaboration des cahiers des charges et du zonage.

L'appellation d'origine protégée (AOP)
L’appellation d’origine protégée (AOP)

Les signes de qualité, AOP et IGP par exemple s’ils sont le gage d’un savoir-faire et de qualité ils le sont aussi d’une meilleure valorisation. C’est pourquoi depuis plusieurs années, les éleveurs haut-alpins et la chambre d’agriculture travaillent à la reconnaissance de deux de leurs produits emblématiques : le Bleu du Queyras, dont on relève des traces depuis 1700, et la Tomme du Champsaur. Ils aimeraient obtenir tous les deux un signe d’identification de la qualité et de l’origine.

Pousser les consommateurs à découvrir toute la gamme des productions

Les éleveurs travaillent aujourd’hui à établir un cahier des charges : forme, poids, diamètre, procédé de fabrication, à déterminer un zonage de production, etc. L’idée est de faire de ces deux produits de qualité et d’appel pour permettre de pratiquer des prix plus rémunérateurs en plus d’obtenir une reconnaissance élargie du savoir-faire haut-alpin. Mais aussi de pousser les consommateurs à découvrir toute la gamme des productions, avec des produits estampillés Hautes-Alpes. De plus, ces signes de qualité seront un avantage non négligeable pour rentrer dans le cadre de la loi Égalim et fournir les collectivités.

Une dynamique autour de produits locaux de grande qualité

La démarche est un peu plus avancée pour le Bleu du Queyras dont le cahier des charges est quasiment finalisé. Celle-ci a débuté en 2017 avec de nombreuses réunions techniques, des voyages d’études, des enquêtes de consommation, etc. qui ont abouti en 2018 à la création d’une association puis en 2019 à celle d’un GIEE. Il existe une véritable dynamique autour de ce produit qui concerne 57 producteurs laitiers présents sur le projet d’aire géographique ce qui représente 61 % des laitiers du département. Ils espèrent obtenir l’AOP d’ici cinq ans.

Dans le Champsaur les éleveurs ont aussi monté un GIEE pour travailler sur la tomme. Ils ont mis leurs connaissances et leurs recettes en commun pour pouvoir déceler les similitudes et établir un cahier des charges commun tout en réunissant des informations historiques à donner à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) pour établir le zonage.
A.G pour L’Espace Alpin

[(L’Espace Alpin est le journal agricole et rural des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes. Ce journal bimensuel est disponible sur abonnement sur lespace-alpin
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