Le CPPM célèbre 50 ans d’exploration scientifique de la physique des deux infinis

Publié le 1 juin 2021 à  17h38 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  18h01

Le Centre de Physique des Particules de Marseille – CPPM (CNRS/Aix-Marseille Université) célèbrera, le 4 juin 2021, les 50 ans d’exploration scientifique de l’infiniment petit à l’infiniment grand, portée par l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules – IN2P3 du CNRS.

Le CPPM célèbre 50 ans d’exploration scientifique de la physique ©CPPM
Le CPPM célèbre 50 ans d’exploration scientifique de la physique ©CPPM

L’IN2P3 du CNRS a été créé en 1971 pour comprendre les constituants élémentaires de la matière, constitué aujourd’hui d’une vingtaine de laboratoires dont le CPPM. Dans ce laboratoire marseillais, le 4 juin, seront mises en lumière les recherches situées au cœur de la matière et de l’Univers. La cérémonie s’effectuera en présence des représentants des deux tutelles -CNRS et Aix-Marseille Université-, de l’État et des collectivités territoriales qui soutiennent ces recherches ; avec un duplex de la salle de contrôle de la plateforme sous-marine nationale de recherche pluridisciplinaire LSPM et des témoignages d’hommes et de femmes -doctorants, chercheurs et ingénieurs- qui contribuent à faire avancer le champ des connaissances dans le domaine de la physique des deux infinis. Seront mises en exergue l’excellence scientifique et technologique, le rôle du laboratoire dans la culture scientifique, la valorisation et la formation des jeunes ainsi que le rayonnement international des recherches poursuivies au CPPM.

Le CPPM porte des projets ambitieux, à la frontière de la science et de la technologie.

Que ce soit à travers de très grands équipements structurants à l’échelle mondiale, ou au niveau de l’innovation de rupture développée au sein des capacités technologiques du laboratoire, le CPPM est engagé dans une recherche fondamentale de frontière, développée au sein de nombreuses collaborations internationales dans les domaines ci-après.

La physique des particules, ou l’infiniment petit, dans le but d’identifier les constituants les plus élémentaires de la matière, mesurer leurs propriétés et comprendre leurs interactions.
Les astroparticules, ou l’infiniment grand vu par l’infiniment petit, pour y étudier les phénomènes les plus violents de l’Univers et identifie l’origine du rayonnement cosmique de très haute énergie.
La cosmologie observationnelle, ou l’infiniment grand, dont la finalité consiste à déterminer et comprendre l’histoire de l’Univers, ses origines, son évolution et la nature de ses composants.
L’interdisciplinaire au service de la société : en plus de ces trois grands axes de recherche fondamentale aux frontières de la connaissance scientifique et technologique, le CPPM est fortement engagé sur des thématiques interdisciplinaires et leurs applications sociétales, telles que l’imagerie biomédicale, le calcul intensif avec des grandes masses de données ou encore l’environnement marin profond.

Le CPPM étudie la Matière et l’Univers: l’origine des masses et le boson de Higgs, l’antimatière, les neutrinos, l’énigme de la matière noire et l’accélération de l’expansion de l’Univers associée à l’énergie noire.

Ces investigations impliquent son engagement dans de nombreuses collaborations internationales : certaines regroupent plus de 3 000 collaborateurs. Il s’agit par exemple de l’accélérateur de particules LHC (Large Hadron Collider) installé à 100 mètres sous terre au Cern près de Genève, avec deux expériences, ATLAS et LHCb, de la collaboration internationale Belle II à KEK au Japon et des expériences de la recherche de matière noire DarkSide et MadMax. Il s’agit aussi de l’infrastructure nationale de calcul France Grilles, ou encore des télescopes terrestres CTA, LSST ou DESI, et du satellite Euclid. S’y ajoutent les télescopes sous-marins Antares et KM3NeT, déployés au large de la baie de Toulon pour lesquels le laboratoire se positionne en leader mondial.

Des compétences technologiques de pointe

Pour répondre à ses engagements scientifiques dans des expériences sous la terre, sous la mer ou dans l’espace, le CPPM dispose de compétences technologiques de pointe en électronique, mécanique, instrumentation et informatique et pilote des plateformes et plateaux techniques :
Le Laboratoire Sous-marin Provence Méditerranée (LSPM), plateforme nationale CNRS/IN2P3, copilotée notamment par Aix-Marseille Université. Cette infrastructure est orientée vers la recherche pluridisciplinaire et la culture scientifique. L’infrastructure sous-marine, installée par 2 500 mètres de profondeur, au sud de Toulon, avec transmission en temps réel des données des divers instruments vers les salles de contrôle à La Seyne-sur-Mer et Marseille. LSPM accueille le détecteur de neutrinos ORCA/KM3NeT ainsi que des capteurs environnementaux EMSO.
La plateforme de Calcul Intensif, infrastructure informatique multimodale destinée à la recherche sur des données massives, développée en étroite collaboration avec le méso-centre de calcul d’AMU.
Le plateau infrarouge, une capacité technologique pour la qualification de détecteurs pour les applications spatiales.
Le plateau Radon pour quantifier et maitriser l’émanation, le transport et la capture du radon avec les sensibilités extrêmes requises dans les expériences de physique.

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A propos du CPPM :

Le site web : cppm.in2p3.fr
Les faits marquants du laboratoire: 50ans.in2p3.fr
L’événement institutionnel du 4 juin : célébration des 50 ans de l’IN2P3 au CPPM : 50ANSIN2P3auCPPM
L’événement de culture scientifique du 1er juin : vidéoconférences nationales organisées par l’Académie d’Aix-Marseille et le CPPM : CPPM-lyceens

A propos du CNRS :

– Le site web : cnrs.fr
– Le site dédié des 50 ans de l’IN2P3 : 50ans.in2p3.fr
– CNRS Info, 50 ans de l’IN2P3 : « La France a été présente dans toutes les grandes découvertes du domaine » : cnrs.fr/50-ans

A propos d’Aix-Marseille Université :

– Le site web : univ-amu.fr)]

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