Le Conseil général des Bouches-du-Rhône soutient la réhabilitation de la cité « Chante le vent » à Marseille (2e)

Publié le 11 juin 2014 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h53

Une convention a été signée entre Eric Pinatel, président du directoire la Logirem, Jean-Noël Guérini, Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône et Farid Salem, président des locataires en présence de Lisette Narducci maire des 2/3 Lisette Narducci (Photo P.M.C.)
Une convention a été signée entre Eric Pinatel, président du directoire la Logirem, Jean-Noël Guérini, Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône et Farid Salem, président des locataires en présence de Lisette Narducci maire des 2/3 Lisette Narducci (Photo P.M.C.)
La résidence Chante le vent comprend une cinquantaine de logements datant des années 80 (Photo P.M.-C.)
La résidence Chante le vent comprend une cinquantaine de logements datant des années 80 (Photo P.M.-C.)
Une convention relative au financement des travaux de réhabilitation d’une cité au nom très évocateur «Chante le vent» a été signée ce mercredi 11 juin entre Jean-Noël Guérini, Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, le Président du directoire de la Logirem, Eric Pinatel, Farid Salem, Président de l’association des locataires de la résidence, en présence de la maire des 2/3, Lisette Narducci .
Nichée au-dessus de la rade et dotée de petits espaces verts, «Chante le vent» située au sein de la traverse de la Madrague Ville (2e), est une cité à taille humaine avec sa cinquantaine de logements datant des années 80.
Jean-Noël Guérini n’a pas caché sa satisfaction d’apporter «une réponse concrète aux attentes qu’ont exprimées les locataires pour que soient réalisés les travaux améliorant l’isolation thermique du bâti, la sécurisation de la résidence, ainsi que d’autres travaux nécessaires au confort des résidents». En effet, par cette convention le Conseil général s’engage à apporter un soutien financier à hauteur de 130 000 euros « pour favoriser d’ici la fin de l’année 2014, la réalisation des travaux nécessaires».
«Travaux dont le montant global s’élève à 253 000 euros », indique Eric Pinatel. Portant ainsi à 49% la part de la Logirem et à 51% celle du Conseil général.
Le président de la Logirem de revenir sur les améliorations apportées à la résidence: « La performance énergétique, la réfection de l’étanchéité, de l’aire à conteneurs; la sécurisation avec une limitation de l’accès aux scooters, la neutralisation des stationnements gênants; le remplacement de portes d’entrée, in fine une mise aux normes générale… ».
Et Jean-Michel Brethes, responsable de l’agence Littoral du bailleur social d’évoquer également: « la qualité des services et la reprise de l’association des locataires».
Ce dont se réjouit, le président du Conseil général «pour améliorer la communication et la concertation entre les résidents et leur bailleur ». Ajoutant que « cet effort collectif augure une meilleure qualité de vie et d’un meilleur « vivre ensemble » dans cette cité».
Il rappelle, par ailleurs, que le Département est déjà intervenu à hauteur de 400 000 euros pour soutenir en 2007, une première tranche de travaux de réhabilitation de la cité.
Mettant en exergue l’engagement du Département « dans une véritable politique en faveur du logement pour des projets vecteurs de mixité et de cohésion sociale qui accroissent les capacités des parcs publics et privés».
Et à l’attention des nombreux locataires venus dans le local de la Logirem in situ, il dresse un bilan: «Nous sommes dans une société très compliquée où les salaires n’augmentent pas alors que les loyers et les charges augmentent, que le pouvoir d’achat s’écroule. Et aujourd’hui, il existe un malaise dans le logement social avec l’État qui se retire du financement local
Il est alors question d’élections dans l’assemblée, des municipales en premier lieu. Un habitant de s’interroger s’il se présentera à la Mairie. Jean-Noël Guérini d’évoquer une échéance prochaine celles des sénatoriales en septembre «mais là vous ne pouvez pas voter. Après on verra au plus tard dans 5 ans. La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille. Mais l’important c’est de tenir vos engagements en plaçant l’humain au centre de votre priorité. Il ne s’agit pas de promettre la veille des élections, il faut tenir après ses engagements.»
Patricia MAILLE-CAIRE

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