Le collectif « Trop Jeune Pour Mourir » demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation des règlements de comptes à Marseille ainsi que la sécurisation des lieux de vie.

Publié le 10 novembre 2017 à  15h32 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h46

Le Collectif « trop jeune pour mourir » demande aux parlementaires, par voie de presse, la création d’une commission d’enquête parlementaire «sur de possible dysfonctionnement de l’ensemble des dispositifs d’État liés à la sécurisation des lieux de vie.»

Tableau de l'artiste CAM
Tableau de l’artiste CAM
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
«Trop Jeune Pour Mourir » est un collectif né d’une extrême inquiétude et d’un profond désarroi quant à la situation et les conditions de vie des jeunes issus des quartiers prioritaires.
«Trop Jeune Pour Mourir » se questionne en premier lieu sur la sécurité dans nos cités; quels investissements et quelles politiques publiques ont été mises en œuvre pour sécuriser ces jeunes qui bradent leur vie pour une poignée d’euros ? Il s’agit à l’évidence d’un problème local puisque c’est Marseille qui fait l’actualité, mais nous
aimerions rappeler que c’est aussi et surtout un problème National, et c’est dans ce sens que se justifie notre demande.
Rappel :
L’article 51-2 de la constitution donne à chaque assemblée parlementaire le droit de recueillir des éléments d’informations nécessaires au contrôle et à l’évaluation de ce qui peut être considéré comme un dysfonctionnement ayant une résonance sur l’ensemble de la population. Ainsi définis par le première alinéa de l’article 24 de la constitution stipulant que peuvent être créés au sein de chaque assemblée une commission d’enquête parlementaire visant à évaluer ces éléments d’informations. C’est sur cette aspect de la loi que ….
Nous demandons votre soutien pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur d’éventuels dysfonctionnements des dispositifs de l’approche globale mise en œuvre par les services de l’État en direction de ces quartiers prioritaires.
Quelques points sur nos inquiétudes :
Les habitants demandent à trouver auprès de la police les moyens nécessaires à leur sécurité.
-Quelles actions supplémentaires mises en place par l’État ?
-Quelles actions pour limiter les trafics de drogue ?
-Quelles actions contre la prolifération et l’accès facile aux armes ?
-Quels outils de protection et de prise en charge des mineurs ?
-Quelles actions pour l’accompagnement des familles des victimes ?
-Quelles orientations relatives à l’avenir des jeunes des quartiers en matières de : formation, parcours scolaires, débouchés, éducation civique.
-Quelles évaluations de l’impact des règlements de comptes sur la population ?
-Existe-t-il une approche interministérielle sur ces questions ?
-Quelle évaluation du coût social global de ces situations ?
Le collectif TJM

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