Dernière ligne droite pour la candidature de « Nice, capitale du tourisme de riviera »

Publié le 19 avril 2021 à  12h21 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h52

C’est en janvier 2020 que le gouvernement français avait retenu la candidature de « Nice, capitale du tourisme de riviera » à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial. Candidature qui sera examinée par le Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco lors de sa session de juillet 2021.

© candidaturepatrimoinemondial.nice.fr
© candidaturepatrimoinemondial.nice.fr

Un ensemble urbain constitué par deux siècles et demi d’activité touristique

C’est donc maintenant au Comité du Patrimoine Mondial de délibérer, lors de sa session plénière en juillet 2021. L’objet de la candidature porte sur l’ensemble urbain de près de 600 hectares constitué par deux siècles et demi d’activité touristique et par le rôle exclusif que celle-ci a joué dans le développement urbain de Nice.

Pour nombre d’observateurs, cet ensemble se caractérise par son urbanisme régulé, ses espaces verts plantés d’essences exotiques, ses promenades au premier rang desquelles l’emblématique Promenade des Anglais, son patrimoine de villégiature, reflet d’apports venus du monde entier, avec ses villas, ses hôtels, ses palaces, ses « palais », ses immeubles d’agrément, ainsi que ses lieux de cultes et de sociabilité…

Depuis la fin du XVIIIe siècle

C’est à Nice qu’est apparu, à la fin du XVIIIe siècle, un nouveau type d’urbanisme destiné à la villégiature d’hiver, puis, dans un second temps, au tourisme d’été. Sur un site exceptionnel, entre mer et montagne, s’est constituée, à partir d’un noyau urbain préexistant, une ville nouvelle et cosmopolite dont le développement a été, entre 1760 et 1960, déterminé par la fonction de villégiature.

À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, le succès international de Nice a inspiré l’aménagement d’établissements similaires le long des côtes présentant des caractéristiques de relief et de climat comparables. Nice, en raison de son échelle urbaine et de la diversité des strates de patrimoine qu’elle comporte, constitue le modèle de référence de ville de riviera.

Nice symbole d’un bien culturel issu de la villégiature et du tourisme

Au cours des dernières décennies, l’Unesco a inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de nombreux sites qui témoignent de grands phénomènes de civilisation. Albi et son influence du pouvoir épiscopal dans l’organisation des villes médiévales, Versailles, symbole de la scénographie architecturée de l’espace naturel et urbain par un pouvoir royal, Bordeaux, reflet re la pensée du siècle des Lumières, ou le Havre, modèle d’une ville de la Reconstruction…. Représentent fièrement la France l Avec une inscription au Patrimoine Mondial, Nice deviendrait l’ambassadrice d’un bien culturel, issu de l’avènement puis le développement, au sein des sociétés modernes, de la villégiature et du tourisme.

Nice et ses Niçois seront donc pendus à cette décision, certains de la valeur de leur belle ville. A l’image de leur maire, Christian Estrosi, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : « La Ville de Nice se réjouit de l’honneur qui est fait par le Gouvernement français de retenir la candidature de « Nice, capitale du tourisme de Riviera » à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial pour la présenter à l’Unesco. Nous tenons à exprimer toute notre gratitude au Président de la République Emmanuel Macron qui, par ce choix, accorde à Nice une reconnaissance de la qualité du dossier porté. »
Mathieu SELLER

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