Le skipper marseillais Christopher Pratt hisse les voiles pour la Transat Jacques Vabre

Publié le 22 octobre 2021 à  9h19 - Dernière mise à  jour le 1 novembre 2022 à  16h49

Le célèbre skipper marseillais Christopher Pratt en duo avec Jérémie Beyou prendra le départ le 7 novembre -pour une 6e participation- de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre, régate de 14 à 17 jours et nuits qui se terminera pour la première fois à Fort de France. Le binôme traversera les 5 800 miles qui séparent la Normandie de la Martinique à bord de l’Imoca 60 Charal.

Christopher Pratt et Jérémie Beyou  © Gauthier Lebec/CHARAL
Christopher Pratt et Jérémie Beyou  © Gauthier Lebec/CHARAL

Détenteur de la troisième place en 2019, le navigateur d’origine marseillaise devenu professionnel à l’âge de 25 ans entend bien cette année remporter la médaille d’or de cette course réputée pour être l’une des plus spectaculaires parmi les skippers professionnels : «Il faut passer la vitesse supérieure. On est là pour gagner cette course, on a tout fait pour.»

Préparation technique, physique et mentale… des préparatifs intensifs pour une course attendue

Des monocoques Imoca comme Charal aux «ultimes», ces grands multicoques de 22 mètres, 70 bateaux lèveront l’encre dans moins de trois semaines pour cette longue et exigeante course qui nécessite plusieurs mois de préparation. Dès le retour des bateaux à la fin du Vendée Globe 2020-2021 en mars, la Charal Sailing Team s’est alors attelée pendant trois mois à la préparation technique du voilier en tentant notamment d’améliorer sa vitesse et ainsi prendre l’avantage sur les concurrents. Dès la semaine prochaine, ce sera au tour des skippers de s’entraîner physiquement et mentalement : «Petit à petit, on rentre dans notre bulle, les prévisions météo sont de plus en plus claires et on arrive alors à visualiser les premières manœuvres à réaliser», explique Christopher Pratt.

Si le duo de skippers qui naviguera sur Charal se range parmi les favoris de cette Transat, il leur faudra tout de même affronter une première partie de course extrême avec des vents violents qui généreront des vagues pouvant aller jusqu’à 8 mètres de haut avant de retrouver des conditions météo plus calmes. Chaque course comporte ainsi ses singularités, mais certains rituels sont immuables, comme ceux du skipper marseillais : «J’ai pour habitude de manger un petit carré de chocolat avant d’aller dormir. J’écoute aussi beaucoup de podcasts et de livres audio pendant la course : je me laisse emporter par l’histoire… »; et nous ne nous lassons pas d’écouter celle de Christopher Pratt, également entrepreneur puisqu’il a fondé et co-dirige, avec sa compagne Amandine Deslandes, l’entreprise Marsail qui conjugue avec succès les mondes de la voile et de l’entreprise.
Marion ALCAZAR

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