Législatives : Jean-Luc Monteil Medef Paca et Johan Bencivenga UPE 13 appellent à faire barrage aux extrêmes

Publié le 15 juin 2017 à  9h08 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  16h55

Jean-Luc Monteil président du Medef Paca et Johan Bencivenga président de l'UPE 13 (Photo Robert Poulain)
Jean-Luc Monteil président du Medef Paca et Johan Bencivenga président de l’UPE 13 (Photo Robert Poulain)

Jean-Luc Monteil, président du Medef Paca, accompagné de Johan Bencivenga, président de l’UPE 13 est revenu sur les législatives. Tous deux ont appelé «à faire barrage aux extrêmes, qui ont des points de vue différents, le FN et la France Insoumise » avant que Johan Bencivenga n’affirme: «Ok pour qu’Emmanuel Macron bénéficie d’une majorité large mais il faut sauver les anciens sur notre territoire». Et de s’inquiéter: «Boyer et Tian peuvent être battus. Ils ont plus de 10 points de retard, c’est dur à remonter. Après, il n’y a eu que 50% de votants, la réserve existe». Pour jean-Luc Monteil: «Il faut garder une certaine forme de mixité. Dans une entreprise on est obligé de se régénérer en permanence, un changement de cap c’est très bien. En revanche la transmission est fondamentale». Juge que «l’arrivée de Mélenchon est une mauvaise chose pour l’image de Marseille… Il est pour la retraite à 60 ans, il devrait s’appliquer cette mesure à lui-même». Avance que l’élection d’Emmanuel Macron à la tête du pays, «ne pose aucun problème puisque nous sommes nous-mêmes favorables à une inversion de la hiérarchie, nous faisons confiance aux entrepreneurs et aux salariés». En revanche, prévient-il: «Nous avons un président qui affiche sa volonté de changement, sa vision économique. Il va pouvoir s’appuyer sur une très large majorité. S’il se révèle incapable de mener les réformes sur lesquelles il s’est engagé ce serait grave». Johan Bencivenga partage le propos mais, interroge-t-il: «Dans l’Europe à plusieurs vitesses que nous connaissons pourra-t-il avoir les moyens de ses ambitions, notamment en matière d’harmonisation sociale». Et enfin, tient à affirmer une nouvelle fois, l’opposition du patronat au prélèvement à la base: «Nous avons fait le choix d’être entrepreneur, pas percepteur».
Michel CAIRE

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