Les Sudistes en ont marre de la ville !

Publié le 3 avril 2021 à  17h01 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h46

Après un an de confinement général, quel est l’état d’esprit des Sudistes quand on leur parle d’immobilier et notamment de s’éloigner de leur lieu de travail pour gagner en qualité de vie ?

© Hagay Sobol
© Hagay Sobol

Après une année marquée par des périodes de confinement et couvre-feu, Liberkeys, néo-agence immobilière, dévoile une étude inédite, réalisée en partenariat avec Poll&Roll, sur le temps de trajet que les habitants du Sud-Est sont désormais prêts à consacrer entre leur domicile et leur lieu de travail, pour gagner en qualité de vie. En 2018, les Tricolores restaient, en moyenne 1h et 22 minutes par jour dans les transports.

Ras-le-bol du quotidien dans les grandes agglomérations

Avec la généralisation du télétravail, de nouvelles habitudes se sont mises en place et, pour certains, le retour à la circulation est plus que difficile d’où un ras-le-bol du quotidien dans les grandes agglomérations. Les Sudistes n’échappent pas à ce courant. Déjà, à l’issue du premier confinement, de multiples enquêtes et sondages révélaient une forte envie de quitter les grandes villes pour vivre dans des logements plus grands ou plus proches de la nature. Avec la généralisation du télétravail, la tendance est de plus en plus marquée.

Désormais, le cadre professionnel a pris ses marques dans la sphère privée incitant certains à repenser leur qualité de vie. Cette dernière passe notamment par un éloignement de leur lieu de travail, motivé par 3 raisons principales :

1. Avoir un espace extérieur ou un plus grand espace (41%)
2. Avoir un logement plus grand (36%)
3. Payer moins cher son logement (34%)

Du coup, plus de 50% des personnes interrogées n’hésitent pas à déclarer être prêtes à rallonger de 30 minutes leur temps de trajet, pour se rendre sur leur lieu de travail, et près de 25% à ajouter jusqu’à 1h, voire plus !

La place pour un bureau critère de choix d’un bien immobilier

En revanche, cette volonté est conditionnée par le fait, sur le long terme, de télétravailler. Dans l’étude, un quart des questionnés rapportent avoir besoin d’un jour ou deux de télétravail par semaine pour envisager chercher un logement plus lointain et un nouveau quart entre 3 et 5 jours. En parallèle, plus de 50% des Sudistes sont prêts à quitter les grandes agglomérations et près d’un tiers acceptent de poser leurs valises dans une ville moyenne.

Rien d’étonnant donc qu’une personne sur deux avoue que la possibilité de faire un bureau dans leur bien est désormais un critère déterminant dans le choix d’un logement. Un point oh combien important pour les agents immobiliers ! La réalité post-crise sanitaire sera sans doute encore différente, mais ces prises de conscience seront à prendre en compte par l’ensemble de la profession pour amener des réponses et des solutions aux projets des habitants du Sud-Est.
Mathieu SELLER

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