Les lauréats du Concours « Marseille en Fleurs » tous en partage

Publié le 25 septembre 2016 à  23h23 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h36

Depuis 2005, la ville de Marseille organise un concours destiné à récompenser les actions de fleurissement menées en faveur de l’embellissement de la ville. Ce concours « Marseille en Fleurs » a pour objectif d’inciter le public à devenir acteur de son environnement et ainsi, d’assurer la mise en œuvre de pratiques respectueuses du développement durable en matière de jardinage.

Monique Cordier entourée des lauréats du concours
Monique Cordier entourée des lauréats du concours
Le concours « Marseille en Fleurs » compte 6 catégories : 1 – Jardin collectif. 2 – Commerce. 3 – Balcon, terrasse, fenêtre ou mur. 4 – Maison avec jardin. 5 – Fleurissement de la voie publique. 6 – École. Cette année, le nombre d’inscriptions dans les catégories «écoles» et «jardins partagés» a connu une augmentation conséquente avec une qualité des actions de fleurissement proposées telle que la ville de Marseille a également souhaité récompenser ces efforts par l’attribution de coups de pouce et de coups de cœur. La Ville inscrira d’office le 1er lauréat de chaque catégorie au Concours départemental des villes et villages fleuris. La remise des prix aux lauréats du concours s’est déroulée dans le jardin botanique du Parc Borély, un jardin à l’envers préparé par le Service des Parcs et Jardins délégation de Monique Cordier, adjointe (LR) au maire de Marseille. Quatre-vingt-quatre Marseillais se sont inscrits mais «pour la première fois avec une répartition inégale dans les 6 catégories proposées», précise l’élue avec notamment Balcons-Terrasses et Commerce, deux catégories qui ont été boudées, cette année. Les candidats sélectionnés sur dossier ont reçu, in situ, la visite Monique Cordier, au printemps, avant la décision finale du jury, à la mi juin. Trois prix ont donc été décernés pour 4 catégories mais aussi des coups de cœur et des coups de pouce dont un pour une catégorie négligée : Balcons-Terrasses. Enfin, Monique Cordier a souligné le succès de la catégorie « Voie Publique » qu’elle rattache à la mise en place du « visa vert » par la Mairie. Les premier prix ont remporté un bon d’achat de 300€, les deuxième et troisième prix un bon d’achat de 100€, un livre de botanique, un trophée et une plante en pot. Ces pots volumineux seront livrés aux lauréats à partir du 17 octobre. son_copie_petit-28.jpg A propos des critères de sélection Monique Cordier avance : celui de la technique, zéro produit phytosanitaire, des plantes méditerranéennes peu gourmandes en eau et, pas de plantes invasives. Bien sûr, cela doit être agréable à regarder mais surtout: «Il faut pouvoir partager, comme par exemple un balcon privé qui se voit de la rue ou bien des jardins partagés, œuvre collective plutôt que des jardins familiaux où chacun à sa parcelle.» cordier_convertie.mp3 Parmi les nombreux lauréats, en voici 3 qui montrent tous ce partage cher à Monique Cordier. son_copie_petit-28.jpgMichel Baudon a reçu le prix Coup de pouce n° 1 dans la catégorie Jardins Partagés pour celui des Anges Vaubanais dans le 6e, un jardin créé à la suite de la mort de 2 jeunes du quartier. anges_aubanais_convertie.mp3 son_copie_petit-28.jpgJean-Claude Martin, 3° prix dans la catégorie Jardin donne également aux autres, dans le 8e. 3e_prix_jean-claude_martin.mp3 Enfin, le Jardin partagé de la Bricarde dans le 15e, le plus ancien de Marseille, a eu le 2° prix dans sa catégorie. son_copie_petit-28.jpgCe jardin au pied des tours est encadré par Danièle Demonet, animatrice jardin pour « Régie Services Nord Littoral » qui l’a créé. Elle est venue recevoir le prix avec 2 habitantes. Louise Qer ne cache pas sa joie. 2e_prix_la_bricarde_louise_qer_convertie.mp3 Et, Akra Kerbado participe avec la même joie. akra_kerkabo_convertie.mp3

A propos de Visa vert

Depuis octobre 2015, chaque Marseillais -particulier ou association- amoureux des plantes doit obtenir un «visa vert» de la mairie, en signant la Charte de végétalisation de la ville. Il peut occuper temporairement et gratuitement l’espace public mais à condition d’observer certains devoirs comme maintenir propre sa rue et y ramasser les déchets et bien sûr prendre soin des plantes ou fleurs qu’il dépose dans la rue. Il doit les arroser sans toutefois laisser de l’eau stagnante, facteur de propagation du moustique tigre. Enfin, il doit partager la rue qu’il végétalise en respectant le mobilier urbain et en laissant un passage piéton de 1,40 m. Une polémique avait éclaté lors du vote de cette charte de végétalisation, des élus d’opposition craignant la mise en place d’une limite à une végétalisation des rues qui avait déjà commencé sans visa vert. Mireille BIANCIOTTO

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