Libre expression de Malika Moine: l’expulsion des Roms du site de La Parette à Marseille

Publié le 18 juin 2014 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

Expulsion: ce 18 juin sous la pluie, devant un cordon de CRS. Drôle de date pour détruire un bidonville. J'en appelle à la résistance...(Malika Moine)
Expulsion: ce 18 juin sous la pluie, devant un cordon de CRS. Drôle de date pour détruire un bidonville. J’en appelle à la résistance…(Malika Moine)
Les ateliers d'alphabétisation de Jean-Cyril (Malika Moine)
Les ateliers d’alphabétisation de Jean-Cyril (Malika Moine)
Atelier de peinture dans le mistral (Malika Moine)
Atelier de peinture dans le mistral (Malika Moine)
Construction de la cabane pour tous (Malika Moine)
Construction de la cabane pour tous (Malika Moine)
Les haltères (Malika Moine)
Les haltères (Malika Moine)
Vue sur le bidonville (Malika Moine)
Vue sur le bidonville (Malika Moine)
(Malika Moine)
(Malika Moine)
J’ai dessiné dans le bidonville de la Parette depuis 1 an et, aujourd’hui c’est devant un cordon de CRS que j’ai dessiné. Ce bidonville, si ce n’était pas un 4 étoiles, disposait de toilettes sèches qu’une association d’architectes bénévoles avait installé, d’un point d’eau, d’une «Cabane pour tous» construite par Artriballe et les habitants du bidonville. Adultes et enfants y venaient pour prendre des cours de Français ou participer aux ateliers d’art plastique. Un travail d’insertion y était mené qui est mis à mal par cette expulsion. De plus, ils ne dérangeaient personne, ce terrain n’avait pas de voisins immédiats.
Sa destruction est un drame et les plus fragiles se retrouvent dans une situation plus précaire encore.

Malika Moine, dessinatrice, est reporter d’images, une artiste qui aime raconter ces rencontres qu’elle dévoile au travers de ces ouvrages

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