Ligue 1. OM 1 – Nantes 3 : Coup de froid sur le Vélodrome

Publié le 23 février 2020 à  20h24 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  9h47

Morgan Sanson, entouré de trois défenseurs nantais, a égalisé en vain  (Photo Guillaume Ruoppolo/Wallis.fr)
Morgan Sanson, entouré de trois défenseurs nantais, a égalisé en vain (Photo Guillaume Ruoppolo/Wallis.fr)
Steve Mandanda, Duje Caleta-Car et Alvaro Gonzalez sont abattus. La défense s'est inclinée (Photo Kevin Paulin/Wallis.fr)
Steve Mandanda, Duje Caleta-Car et Alvaro Gonzalez sont abattus. La défense s’est inclinée (Photo Kevin Paulin/Wallis.fr)
Au coup de sifflet final, ils ont quitté la pelouse déçus, la tête basse. En s’inclinant face au Football Club de Nantes, les coéquipiers de Steve Mandanda, capitaine réaliste, ont subi leur première défaite en championnat depuis le 27 octobre 2019. Soit quatre mois et quatorze matchs. C’est la fin d’une belle série d’invincibilité qui devait bien s’achever un jour. «On tombe, mais il faut continuer et relever la tête», déclarait Mandanda face à la presse. Il y a des jours où rien ne va. Dès l’entame, les 60 000 spectateurs sentaient leur équipe en difficulté. Les jambes semblaient lourdes. Les passes manquaient de précision vers leurs destinataires, les contrôles étaient ratés et les tirs n’étaient pas cadrés. Les Olympiens semblaient hors sujet. En face, les Nantais étaient venus sans complexe. Bien organisés avec un pressing permanent sur le porteur du ballon, ils ont aussi réalisé un bon travail défensif. Après plusieurs alertes devant la défense marseillaise, Limbombe ouvrait le score à la demi-heure de jeu. Cinq minutes plus tard, Morgan Sanson entretenait l’espoir en égalisant d’un tir puissant dans la lucarne de Lafont battu. Mais à la mi- temps, l’OM était en sursis. Dès la reprise, L’équipe n’arrivait pas à imposer son jeu et à mettre la pression sur la défense nantaise. Bamba, intenable sur l’aile gauche, trompait Mandanda d’une belle frappe enroulée. Alors que le stade espérait au moins un match nul, Alvaro Gonzalez irréprochable depuis le début de la saison, inscrivait un but contre son camp. Malgré cet échec, les joueurs d’André Villas Boas qui ne s’est pas dérobé dans ses commentaires, conservent toujours une avance sur le deuxième et le troisième de la compétition. Vendredi prochain, il faudra rebondir à Nîmes en s’imposant dans le derby Languedoc-Provence attendu aux Costières.
Gilbert DULAC

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