Ligue 1. Saint-Étienne 2 – OM 1: La série noire continue

Si Samuel Beckett attend Godot dans sa célèbre pièce de théâtre, L’Olympique de Marseille attend Super Mario Balotelli. L’OM, orphelin d’un buteur, s’est incliné hier soir au stade Geoffroy Guichard, victime du réalisme et de l’efficacité du Tunisien Wahbi Khazri, double buteur d’une soirée glaciale dans le Forez. On peut toujours évoquer le manque de réussite ou l’hypothèse d’un chat noir qui traverse avant chaque match la ligne du but adverse pour que les attaquants marseillais ne marquent pas ! La VAR (Assistance vidéo à l’arbitrage) a été aussi deux fois défavorable aux Olympiens sur le but inscrit par Ocampos face à Monaco et sur le penalty concédé par Mandanda contre Saint-Étienne. Mais les chiffres sont incontournables, les joueurs de Rudi Garcia ont enregistré dans le Chaudron Vert leur septième défaite de la saison en championnat. L’entraîneur regrette régulièrement « le manque d’efficacité dans les zones de vérité. » Absent dans le groupe, le Grec Kostas Mitroglou dont le recrutement a été un fiasco et Valère Germain qui était pourtant un buteur à Nice et à Monaco, n’ont pas été décisifs face aux défenses adverses cette saison. Décevant depuis plusieurs matchs, Dimitri Payet était remplaçant et n’est pas entré en jeu. Quels sont alors les autres causes des problèmes de l’équipe ? Denis Troch, entraîneur spécialisé dans la préparation mentale, a donné son avis à Rudi Garcia car l’équipe est fragile et craque souvent en fin de match comme à Nantes ou hier soir à Saint-Étienne, à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Une rencontre est également prévue avec les supporters dans les prochains jours. Dimanche à Caen, l’OM doit stopper cette hémorragie de défaites sous peine de rejoindre la deuxième partie du classement de la Ligue 1.
Gilbert DULAC

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