Ligue des Champions. OM 0 – Manchester City 3 : La marche était trop haute

Publié le 28 octobre 2020 à  21h28 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h19

Hiroki Sakai a été dominé par les attaquants Mancuniens (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Hiroki Sakai a été dominé par les attaquants Mancuniens (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Boubacar Kamara a subi la pression des milieux de Manchester City (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Boubacar Kamara a subi la pression des milieux de Manchester City (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)

«Dura lex, sed lex» , dit la locution latine («La loi est dure mais c’est la loi»). En football, la loi exige la maîtrise technique et tactique pour dominer l’adversaire et gagner un match. Battus nettement et giflés dans un Orange Vélodrome sans public, les Olympiens ont pu mesurer le fossé qui les sépare des Mancuniens, maîtres du jeu et du terrain. C’était presque un match d’entraînement pour les Anglais, diront les plus ironiques. En effet, les joueurs de Pep Guardiola n’ont pas forcé leur talent, déjà grand au coup d’envoi, pour battre ceux d’André Villas-Boas, abattu à la fin du match. «On a joué comme on voulait jouer», déclarait serein le Catalan qui fut l’élève de Johan Cruyff au FC Barcelone. Heureusement que les Mancuniens n’ont pas haussé le rythme du jeu et ont levé le pied, presque par pitié, contre des Marseillais noyés et dépassés par les événements. L’addition aurait pu être beaucoup plus salée avec cinq, voire six buts encaissés. «Le deuxième but nous a tués», avouait déçu, Villas-Boas au micro de RMC Sport. On pourrait lui dire que le premier aussi après une passe en retrait ratée de Rongier récupérée par Torres auteur du premier but. L’OM étouffé et impuissant courait après le score, et recevait le coup de grâce en cinq minutes par Gündogan et Sterling, à l’entame du dernier quart d’heure de jeu. Avec zéro point après deux matchs, le spectre du zéro pointé de 2013 plane dans les esprits avant d’aller à Porto le 3 novembre défier l’ancien club de Villas-Boas. Il faut très vite réagir sous peine d’être la risée de la France et de l’Europe dans la plus belle des compétitions que l’OM a gagné en 1993. Mais ça c’était avant…
Gilbert DULAC

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