Livre – « Droit au virage » de Lionel Tonini : une passion marseillaise

Publié le 15 mars 2015 à  20h51 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h43

Lionel Tonini (Photo Robert Poulain)
Lionel Tonini (Photo Robert Poulain)
Patrick Brier, directeur régional de Ricard, Jean-Paul Delhoume, journaliste sportif, Marc Gimenez, responsable régional de la communication de la société Ricard, André-Pierre Gignac, Lionel Tonini, René Olmeta (Photo Robert Poulain)
Patrick Brier, directeur régional de Ricard, Jean-Paul Delhoume, journaliste sportif, Marc Gimenez, responsable régional de la communication de la société Ricard, André-Pierre Gignac, Lionel Tonini, René Olmeta (Photo Robert Poulain)
Serge Botey, René Olmeta, vice-président du Conseil général, délégué au sport, Lionel tonini et sa progéniture, Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille, déléguée à la Sécurité, Michel Tonini,
Serge Botey, René Olmeta, vice-président du Conseil général, délégué au sport, Lionel tonini et sa progéniture, Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille, déléguée à la Sécurité, Michel Tonini,
André-Pierre Gignac (Photo Robert Poulain)
André-Pierre Gignac (Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

C’est au sein d’un véritable cocon familial, le local des Yankee, rue Venture à Marseille, que Lionel Tonini a choisi de lancer son ouvrage «Droit au virage» qui retrace ses 25 années passées au sein de ce club de supporteurs qu’il a créé. Et, comme, le personnage, son frère, comme son livre, la manifestation a été chaleureuse. Entre bises, bourrades affectueuses, Lionel Tonini s’en va répondre aux médias qui se succèdent : BFM TV, L’Équipe TV, Maritima… Toujours avec chaleur, sincérité, pudeur. Il revient sur ce livre qui, chapitre après chapitre, tel un vitrail, raconte un club qui est plus qu’un club, un sport qui est plus qu’un sport… Qui dévoile une partie de l’âme de Marseille, ses côtés lumineux comme ses blessures.
Un ouvrage qui peut modifier le regard sur le supporteur. L’extrême-droite a fait des clubs de supporteurs un lieu d’implantation, un mouvement qui vient autant d’Angleterre avec les Hooligans, que d’Italie, avec le mouvement Ultra phagocyté dans bien des clubs par l’extrême-droite. Et bien les Yankee prennent ce nom car ils sont du Nord de Marseille, ils prennent le nom de ceux qui Confédérés, sont anti-esclavagistes. Et puis, autre originalité, ce club de supporteurs a une âme, la maman de Lionel et son frère Michel Tonini.
Alors, on rit, alors on pleure, on traverse l’Europe et mesure à quel point elle a changé en 25 ans. 25 ans, hier et pourtant un autre monde.
«Droit au virage», c’est bien sûr un clin d’œil au « Droit au but » la célèbre devise olympienne, c’est un clin d’œil au virage nord, c’est aussi une philosophie de vie, pour cet homme, extrait 100% de Marseillais, qui, l’air de rien, sait aller au-delà des évidences.
Patricia MAILLE
«Droit au virage» de Lionel Tonini aux éditions Eanna – 170 pages – 19€

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