Marseille (12e). La belle histoire de Noël pour illuminer l’Église Saint-Barnabé

Publié le 25 décembre 2020 à  19h22 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h21

Jean-Max Ferré, propriétaire de la Brasserie «Le Terminus» -situé place Caire, en plein cœur de Saint-Barnabé à Marseille (12e)- est à l’origine d’une belle initiative en cette période frappée du sceau de la morosité. C’est de lumière dont il est question. Le restaurateur raconte.

L’Église Saint-Barnabé mise en lumière ©LuronCommunication
L’Église Saint-Barnabé mise en lumière ©LuronCommunication

«C’est en discutant avec mon ami Patrick Carillo, de la société Luron Communication, que nous avons décidé, d’un commun accord, d’intervenir pour illuminer l’Église de Saint-Barnabé», explique Jean-Max Ferré dont le personnel , 15 membres, est à l’arrêt pendant ces Fêtes de fin d’année. «Nous avons obtenu l’autorisation au préalable du prêtre de la paroisse, le Père Christophe, qui a été ravi que l’on propose cette illumination à tous les habitants du quartier.» L’Église est ainsi mise en lumière tous les jours de 17h30 à minuit et de 5 heures à 8 heures du matin durant cette période des Fêtes. «Nous voyons tous les jours en ce moment beaucoup de personnes âgées, de familles, venir prendre des photos de l’Église», se félicite le restaurateur qui tient à rappeler que cette initiative est privée: «Nous sommes seuls sur cette opération avec l’entreprise Luron Communication qui fournit des illuminations pour les commerces. Il y a du même coup d’autres commerçants du quartier qui ont demandé où ils pouvaient avoir ces belles lentilles qui illuminent ainsi l’Église. Sur la façade de notre brasserie, nous avons pu inscrire que l’on souhaitait de « Joyeuses fêtes » à tout le monde grâce à l’installation de rétroprojecteurs novateurs que je trouve exceptionnels»

«Cette initiative nous permet de montrer que nous sommes encore vivants»

«Le Terminus» est à nouveau fermé depuis le mois de novembre. Jean-Max Ferré son propriétaire, très actif dans la vie du quartier, exprime son désarroi. « Nous en sommes au 3e confinement. Nous n’aurons travaillé que 6 mois et demi sur 12 en cette année 2020. En offrant l’illumination de l’Église, cela nous a permis de montrer que nous sommes encore vivants. Je suis de Saint-Barnabé et je trouve que la Place Caire est très triste sans la présence de notre Terminus.» Il revient sur le contexte: «Nous avons toujours un espoir d’ouverture pour le 20 janvier mais, comme les chiffres annoncés pour l’épidémie ne sont pas atteints, je m’inquiète beaucoup. Et davantage en constatant que ce virus continue à n’adorer que les théâtres, cinémas, concerts et restos… Je pense d’ailleurs que l’on n’ouvrira pas avant mars ou avril. En revanche, ce qui est sûr c’est que ce Covid ne raffole pas des transports en commun et des supermarchés où les gens sont les uns sur les autres… Vous comprenez par-là que je pense que l’on marche sur la tête. Nous, restaurateurs, sommes terriblement déçus…» Mais, grâce à son initiative: «Que la lumière soit, et la lumière fut».
Bruno ANGELICA

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