Marseille: Cérémonie d’hommage aux quartiers‐maîtres marins‐pompiers Albarel et Malavasi, morts au feu le 18 août 1979 lors de l’incendie des calanques.

Publié le 19 août 2018 à  19h06 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  18h56

Présidée par le vice‐amiral Charles‐Henri Garié, la cérémonie, simple et émouvante, s’est déroulée chemin de Morgiou (9e arrondissement) en présence des familles des deux marins‐pompiers décédés, de Julien Ruas, adjoint au maire, délégué au Bataillon de marins-pompiers de Marseille, de Marc Capuano, représentant Lionel Royer-Perreaut maire des 9e et 10e arrondissement et d’Alain Batistoni, président du CIQ Morgiou. L’amicale des anciens marins‐pompiers, l’association des amis de Morgiou, l’office national des forêts et les guides et scouts de France sont également venus rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour sauver la forêt, son habitat et ses usagers.

(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
(Photo BMPM/SM Loïc Aedo)
Durant la cérémonie, les circonstances de la tragédie ont été rappelées : «Le samedi 18 août 1979 le risque feu de forêt est exceptionnel du fait de la combinaison de la chaleur intense, de la sécheresse et d’un mistral très violent. De nombreux incendies sont recensés dans le département. Un nouveau départ de feu est signalé chemin de Morgiou. Il se propage rapidement en direction de la calanque très fréquentée en cette période estivale. Des moyens du Bataillon, dont le fourgon‐pompe de la caserne de Louvain, sont aussitôt envoyés sur place et engagent une lutte particulièrement difficile. Au cours de l’action, les quartiers‐maîtres Michel Albarel, 20 ans et Jean Pierre Malavasi, 22 ans, isolés par une saute de feu, sont portés manquants. Leurs camarades mettent tout en œuvre pour les récupérer, mais leurs efforts demeurent vains et c’est deux corps sans vie qu’ils retrouveront le lendemain». Des gerbes de fleurs ont été ensuite déposées par les délégations et familles sur la stèle qui se trouve à proximité des lieux du drame. Après la sonnerie aux morts, les participants ont observé une minute de silence avant d’entonner la Marseillaise. Après la cérémonie, une délégation plus restreinte, compte tenu des difficultés d’accès, s’est rendue au niveau de la plaque commémorative positionnée à l’endroit même du décès des deux marins‐pompiers.

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