Marseille. Chantier Tapaj : des bancs en mosaïque installés résidence Louis Loucheur

Publié le 21 décembre 2020 à  13h01 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h21

Ce vendredi 18 décembre a marqué la dernière étape de l’habillage de deux bancs en mosaïque au sein de la résidence Louis Loucheur à Marseille (5e) gérée par 13 Habitat. Les 5 jeunes de l’équipe de Tapaj et la mosaïste Paola Cervoni, porteur de projet de l’association Viv’Arthe posent le tablier en mosaïques réalisé au cours du chantier. Un projet artistique qui s’inscrit dans le cadre des chantiers d’insertion du programme Tapaj, mis en place en Provence-Alpes-Côte d’Azur par LE Groupe SOS Solidarités.

Des jeunes de l’équipe de Tapaj et la mosaïste Paola Cervoni lors de l'habillage de 2 bancs au sein d'une résidence à Marseille ©Groupe SOS
Des jeunes de l’équipe de Tapaj et la mosaïste Paola Cervoni lors de l’habillage de 2 bancs au sein d’une résidence à Marseille ©Groupe SOS

Un chantier au profit du cadre de vie des locataires de 13 Habitat

Dans la continuité des chantiers réalisés en 2019 et dans le cadre du programme d’insertion Tapaj (Travail Alternatif Payé à la Journée)? le bailleur social 13 Habitat a proposé au Groupe SOS Solidarités de nouvelles missions d’embellissement au sein de leur parc immobilier. 5 jeunes ont ainsi travaillé 4 heures par jour durant 2 semaines à la conception de l’habillage d’un banc autour de l’espace de jeux d’enfants. Encadrés par l’équipe social de « Tapaj », ils ont été formés par la mosaïste Paola Cervoni. «C’est la 2e année que nous organisons des chantiers Tapaj au sein de nos cités et résidences, 5 en 2019 et 3 en 2020 ; et d’autres vont suivre l’année prochaine, explique Lionel Royer-Perreaut, président de 13 Habitat. Le bailleur social du Département 13 a pour mission première de loger les publics aux revenus modestes, il a aussi pour obligation morale d’accompagner ses locataires fragilisés, notamment les jeunes. «Les chantiers Tapaj, comme les chantiers d’insertion, sont pour eux une nouvelle chance, une étape importante qui doit les sortir des difficultés et les placer dans de meilleures conditions de vie : se lever tôt, suivre des consignes, travailler en groupe, s’appliquer, et être rémunéré en retour, voilà ce qu’ils apprennent lors de ces chantiers Tapaj : c’est un apprentissage essentiel de la vie en société et de la nécessité absolue de travailler. Les petits travaux qu’ils effectuent ainsi embellissent également nos résidences et nos cités et améliorent le confort de vie de nos locataires. Tout le monde y gagne», souligne le président de 13 Habitat.

Le principe des chantiers Tapaj

Tapaj est un programme de revalorisation sociale par l’insertion et la santé, porté à Marseille par Groupe SOS Solidarités. Il permet à des jeunes de 16 à 25 ans, très éloignés de l’emploi ou sans formation et ayant des conduites addictives, d’accéder à de courtes missions, ne nécessitant ni qualification, ni expérience, ni engagement dans la durée. Par ce biais, Tapaj ouvre une porte d’entrée vers le soin et l’insertion sociale grâce à un accompagnement global. « Ce programme s’inscrit dans une démarche de réduction des risques et de prévention, explique Nuria Mitjans, coordinatrice du programme Tapaj 13. En parallèle des missions professionnelles rémunérées, nous proposons à chaque jeune une réponse adaptée à ses problématiques sociales, éducatives et sanitaires notamment addictives. Ces chantiers ne nécessitent aucune formation initiale de la part des jeunes. Tapaj est un outil extrêmement efficace pour faciliter l’accès à un parcours de soins pour ces jeunes.»

Développer des projets artistiques a marseille avec l’association Viv’Arthe

L’association Viv’Arthe a pour objectif de développer des projets artistiques et citoyens à Marseille. Le plus connu, « Marseille Mosaïque », consiste à habiller le plus long banc du monde qui se situe sur la corniche Kennedy. Depuis 4 ans plus de 6 700 Marseillais ont participé à cette œuvre collective laissant ainsi leur empreinte sur leur territoire.
La rédaction
Ce projet a été financé par le bailleur social 13 Habitat pour un montant global de 15 000 €. L’entreprise Esprit Céramique Marseille a offert tout le matériel nécessaire à la réalisation de la mosaïque.

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