Publié le 15 mars 2021 à 19h40 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h30
Eric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice était vendredi matin à marseille à la fois pour découvrir l’avancement des travaux du futur tribunal administratif implanté dans le périmètre d’Euroméditerranée; échanger avec les magistrats et personnels de la juridiction administrative au sein de la Cour administrative d’appel; et enfin rencontrer des nouveaux personnels recrutés dans le cadre de la justice de proximité au Tribunal judiciaire.




«A Paris, par exemple, les phénomènes de bandes sont passées du double au simple, en quelques années»
Concernant la violence de bandes d’adolescents, il considère: «Il y a une espèce de conjonction de l’actualité, médiatiquement relayée. A Paris, par exemple, les phénomènes de bandes sont passées du double au simple en quelques années, grâce, notamment au groupement local de traitement de la délinquance, dédié, aux phénomènes de bandes, justement. Et je souhaite étendre cette pratique qui marche. Nous avons eu, encore, ce matin, avec le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Éducation nationale, une réunion, très riche, extrêmement importante, où un certain nombre de décisions ont été prises. J’aurai l’occasion et d’autres auront l’occasion de le faire également, d’en parler. Mais je voudrai vous dire que nous n’avons pas encore mesurer l’impact du Code de Justice pénal des mineurs, mesure qui n’est pas encore entré en application mais qui doit permettre, à l’évidence, de régler un certain nombre de problèmes, liés à la délinquance des plus jeunes». [(
«La justice n’est pas laxiste»
Enfin, Eric Dupond-Moretti répond à Marine Le Pen qui l’accuse de donner une image de partialité: «Elle a le droit de dire ce qu’elle veut. Moi ce qui m’importe, c’est le travail. Je suis ici pour travailler. Voyez, on parle de laxisme de la justice mais la justice n’est pas laxiste. J’ai rencontré, ici, un procureur qui peut vous dire que la justice n’est pas laxiste, Madame la procureure générale peut vous dire la même chose, il y a des délégués du procureur qui, tous les jours, entrent en action, des substituts, pour rendre la justice. Alors, on dit ce que l’on veut, on s’exprime comme on veut, moi, je travaille et c’est pour cela, que je suis, ici, aujourd’hui». [(
Une justice de proximité



«il y a encore beaucoup, beaucoup de choses qui ne vont pas»


