Publié le 19 septembre 2013 à 19h12 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h19
Lundi c’est cinéma ; mercredi c’est jeune public et cartes blanches à des intervenants sur des thèmes de société ; jeudi c’est conférences de « porteurs de rêves » ; vendredi c’est réflexion sur une « contre cartographie » de Marseille vue des quartiers nord ; samedi c’est cinéma, et dimanche matin des propositions pour un public familial. Le Mucem ratisse large. Il invite le public à d’autres propositions complétant les expositions en cours, fort de son million de visiteurs en trois mois d’activité dont 245 000 payants depuis son ouverture le 7 juin dernier pour voir les expositions et pas seulement curieux de visiter le bâtiment, sur une prévision initiale de 300 000 visiteurs pour 7 mois. Un succès qui donne aux responsables des différents secteurs culturels associés à cette aventure l’envie d’attirer un public plus large et de lui faire profiter de cet espace entre la ville et la mer comme d’une terre d’aventure, avec un auditorium de 330 places et de multiples déambulatoires.
Le seul problème du Mucem, auquel l’association Marseille-Provence 2013 s’est déjà heurté sans grand succès, c’est la communication pour faire connaître ses propositions au grand public invité à se connecter sur le site du Mucem pour découvrir son programme extrêmement riche et … acheter en ligne ses billets pour éviter de faire la queue aux guichets. Quant à ceux qui se promènent alentour, les organisateurs les invitent à « s’approprier le lieu », comme le souligne Thierry Fabre, dans l’espoir qu’à force de venir et de tourner autour ils entrent.
Parmi les différentes thématiques présentées, Ivit Rogoff pour la Goldsmith University de Londres, propose une autre lecture de la ville dans une sorte de « contre cartographie » de Marseille. Elle a été invitée dans un cycle de conférences des vendredis pour appréhender la ville autrement. Geneviève Houssay, chargée de la programmation jeune public, a annoncé la présentation de films méconnus pour petits et grands les mercredis. Rappelant ainsi que le Mucem « ne se limite pas aux salles d’exposition ». Marie-Christine Helias, de l’INA, s’est pour sa part félicitée de la possibilité qui lui est offerte de montrer des œuvres, encore ignorées, du grand public aux lundis du Mucem, avec un goût prononcé de l’archive « pour rembobiner le temps et se projeter dans l’avenir », a précisé Thierry Fabre.
Antoine Lazerges
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