Publié le 3 février 2021 à 20h52 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h36
A la suite de la présentation, par le maire de Marseille, Benoît Payan, des résultats de l’audit des finances de la Ville, Jean-Marc Coppola, adjoint en charge de la culture parle d’«une opération de vérité» et se félicite de ce choix de «la transparence». Souligne l’incurie de gestion «qui fait notamment que les équipements municipaux sont sous-utilisés, sont inutilisés, en friche, y compris sur les ressources humaines». Entretien.


Rendre justice à la 2e ville de France
Pour les écoles est-ce que l’équipe municipale a sollicité le Plan de relance ? Oui, nous l’avons sollicité, dans tous les domaines où nous pouvions être éligibles. Mais, nous voulons aller au-delà du Plan de relance. Nous voulons que l’État, non pas fasse de l’assistanat mais, rende justice à la 2e ville de France, qui a été abandonnée pendant des décennies; que l’État se penche sur la situation de Marseille, sur les besoins et que la République soit aussi présente à Marseille qu’elle ne l’est ailleurs. L’État oui, mais pour mémoire le Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault avait promis 3 milliards d’euros à Marseille qui n’a pas vu le moindre euro? Parce que les projets annoncés n’étaient pas forcément les plus prioritaires comme refaire la gare Saint-Charles alors qu’elle avait déjà été refaite, quelques années avant, et cela avait déjà coûté 1 milliard… Nous allons proposer des projets bien identifiés d’urgence, la question des écoles, l’éducation de nos enfants, l’habitat indigne et, les transports, aussi, pouvoir respirer de meilleure manière à Marseille… Les transports sont pourtant de la compétence de la métropole? La métropole et les autres collectivités doivent s’associer aux urgences de la ville de Marseille car, si Marseille décline, la Métropole ne sera rien. Il faut agir dans un esprit mutuellement avantageux… Et à propos des financements européens ? Il faut former les élus et des personnels afin de monter des dossiers et ainsi être éligibles. Ce qui revient à aller chercher l’argent que l’État français met au pot commun de l’Union européenne et qui doit revenir, justement pour des projets. Et c’est souvent, parce qu’il n’y a pas eu de projets très bien construits que les partenariats ne se sont pas faits. [(