Marseille. La Ville et le département des Bouches-du-Rhône unis aux côtés de l’Opéra

Publié le 23 octobre 2020 à  10h11 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  12h15

Maurice Xiberras, Jean-Marc Coppola et Sabine Bernasconi face à la presse au cœur du foyer de l’Opéra. (Photo Michel Egéa)
Maurice Xiberras, Jean-Marc Coppola et Sabine Bernasconi face à la presse au cœur du foyer de l’Opéra. (Photo Michel Egéa)

C’est entre les murs chargés d’histoire du foyer de l’Opéra municipal de Marseille que le partenariat entre l’institution lyrique et le département des Bouches-du-Rhône a été présenté. L’occasion pour Jean-Marc Coppola, adjoint en charge de la culture pour toutes et tous, de la création et du patrimoine culturel et Sabine Bernasconi, vice-présidente du département en charge de la culture, de dire et redire leur attachement à cet opéra qui fêtera, en 2024, les cent ans de sa nouvelle existence après qu’un incendie l’a détruit en 1919. De quoi renforcer le moral de Maurice Xiberras, le directeur général de la Maison, et de ses troupes. «En ces temps moroses, confiait-il, l’espoir est notre seule nourriture…» Plus que l’espoir, c’est un engagement de la mairie de Marseille pour l’Opéra qui se monte à 26,679 M€ qui a été confirmé pour l’année 2020, cette somme incluant une enveloppe de 1,2 M€ du Département. «La culture est touchée au cœur par la crise», lance Jean-Marc Coppola mais qui tient à mettre en exergue la réactivité de certains, «comme Maurice Xiberras, pour s’adapter et formater les productions afin que le public puisse retrouver le chemin qui mène à la culture vivante. Une culture pour tous.» Cette culture pour tous, Sabine Bernasconi indique qu’elle est dans l’ADN de l’Opéra et de l’Odéon par leurs actions au quotidien. «L’opéra est un fleuron patrimonial, souligne l’élue, mais il est aussi un outil de cohésion sociale rassemblant des publics fort différents depuis les écoliers et collégiens jusqu’au 3e âge et aux publics dits empêchés.» L’occasion, ensuite pour Maurice Xiberras de rappeler que, depuis 2015, 76 000 personnes ont pu découvrir un secteur culturel dynamique. Sans oublier l’Odéon et ses opérettes qui, en des temps «normaux», sans virus, permet de rassembler écoliers et collégiens aux générales et un public de tous âges lors des représentations. Fleuron patrimonial, élément transversal des politiques mis en place par la nouvelle équipe municipale, outil de cohésion sociale, l’Opéra municipal de Marseille doit vivre et ses partenaires institutionnels sont à ses côtés. En espérant que l’État et la Région soient aussi présents; la Région initiatrice cette dernière saison de coproductions devrait poursuivre dans cette voie. Quant à l’État, par la voix de Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, il annonçait quelques heures après la tenue de cette conférence de presse marseillaise que les acteurs du spectacle vivant et du cinéma allaient recevoir respectivement 85M€ et 30M€ d’aides supplémentaires pour traverser la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. «Chacun a besoin, nous avons besoin de culture, et peut-être encore plus durant cette crise qui a affecté notre capacité à nous rassembler», a affirmé Roselyne Bachelot. Aux côtés de la Ville et du Département, L’État renforcera, peut-être, sa participation à la pérennité de l’art lyrique à Marseille… Souhaitons-le.
Michel EGEA

Couvre-feu
Les équipes municipales sont mobilisées pour que l’Opéra poursuive sa mission de service public. Ainsi, à la suite des dernières déclarations gouvernementales, de nouvelles mesures ont été prises afin de s’adapter à la situation et garantir une programmation de qualité dans le respect des contraintes sanitaires exceptionnelles.
Les prochains spectacles prévus à 20heures sont avancés à 19h pour permettre au public de regagner son domicile avant le couvre-feu.

Articles similaires

Aller au contenu principal