Publié le 2 juin 2022 à 21h29 - Dernière mise à jour le 6 novembre 2022 à 10h57
C’est un lieu secret, connu uniquement de quelques professionnels de la plongée. En 1985, Henri Cosquer pénètre à 37 mètres de profondeur dans un boyau. Après avoir palmé 150 mètres dans cette galerie il découvre la grotte Cosquer.


«J’aime me mettre dans le rouge»

Faire rentrer Cosquer dans une boîte
Cette grotte aurait pu rester inconnue du grand public sans la ténacité de Cosquer. Il a milité auprès d’amis et des politiques sans toujours d’échos. Finalement, 30 ans après avoir révélé sa découverte, la grotte voit le jour via une restitution dans l’ex-Villa Méditerranée, près du MuCem. Un lieu inutilisé depuis un moment. Mais de l’idée à sa concrétisation «il y a un abîme», estime Laurent Delbos, chargé du projet. «A Chauvet ou Lascaux on a construit le bâtiment autour de la reconstitution de la grotte. Ici il fallait faire rentrer Cosquer dans une boîte existante c’est un tout autre exercice. La grotte ne rentrait pas telle quelle. Il a fallu supprimer des couloirs pour rester à l’échelle. On a par ailleurs mis en place des modules pour que le public se déplace et que la découverte soit une scénographie». [(Surveillée de près
Quand le lieu a été choisi, un comité scientifique s’est mis en place. Il fallait respecter les peintures, réalisées à l’inframillimétrique, l’humidité de la grotte, les calciques. Rendre accessible cette petite grotte au grand public. C’était la mission de Michel L’Hour, archéologue et plongeur. «Parfois on avait des bons de commandes au père Noël. Il faut faire ci, il faut faire ça… J’ai dû tempérer les choses. Aujourd’hui on est parvenu à une restitution qui respecte les données scientifiques tout en rendant le site accessible au grand public et surtout aux enfants. Ma petite fille de 6 ans a effectué la visite et m’a demandé quand elle pourrait revenir. Le pari semble gagné». [(4 000 visiteurs par jour
Côté billetterie, on multiplie les jours de rodage pour être opérationnel à l’ouverture ce samedi 4 juin. Pas d’inquiétude du côté des jeunes troupes. «On connaît les qualités de chacun on a fait beaucoup de teambuilding donc pas de problème», indique Arthur Morin à l’accueil billetterie. Eve Offer enchaîne: «On est soudés et c’est une chance pour nous tous de travailler dans ce lieu unique, atypique». Pour Loriane Morin, responsable billetterie pas d’incertitude «avec l’équipe qu’on a, cela ne devrait pas poser de problème pour accueillir tout ce public». [(
Diaporama Joël Barcy












