Marseille : La préfecture de police des Bouches-du-Rhône apporte des précisions sur les faits survenus à proximité de l’école d’Air-Bel

Publié le 20 septembre 2017 à  13h24 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h38

Olivier-Pierre de Mazières préfet de police des Bouches-du-Rhône (Photo Robert Poulain)
Olivier-Pierre de Mazières préfet de police des Bouches-du-Rhône (Photo Robert Poulain)
A la suite de rumeurs autour des faits survenus mardi 19 septembre après-midi à proximité de l’école de la cité Air-Bel à Marseille (11e), le préfet de police par voie de communiqué souhaite apporter les précisions suivantes. «Mardi 19 septembre, vers 15h45, les services de police étaient alertés au sujet d’une rixe en cours à proximité de l’école maternelle d’Air Bel. A leur arrivée sur les lieux, quelques minutes après les appels, il ne subsistait aucune trace de cette rixe. Selon les témoignages recueillis, deux individus assis sur un banc à l’extérieur de l’école étaient pris à partie par un troisième individu. Des coups étaient échangés. L’un des deux individus assis sur le banc prenait la fuite. Le second, frappé, se réfugiait dans l’école. Livide et choqué, mais aucunement blessé, il se voyait proposer un verre d’eau par le personnel avant de quitter les lieux. Des sons pouvant ressembler à des coups de feu auraient par la suite été entendus dans le lointain, sans que cette information ne soit matériellement recoupée. Les équipages de police procédaient aux constatations et effectuaient des recherches pour retrouver les protagonistes de la rixe, sans succès. Aucune trace de sang ni aucun élément pouvant confirmer la présence d’une arme à feu ni de son utilisation n’étaient trouvés. De même, aucun élément ne permet de lier cette rixe au trafic de stupéfiants installé dans la cité.» Le préfet de police rappelle que «tous les acteurs sont mobilisés, dans l’ensemble du département, pour assurer la sécurité des élèves et des établissements pour l’année scolaire 2017-2018. Celle-ci a été significativement renforcée depuis le début de l’année 2016 grâce à des dispositifs de planification (plans de mise en sûreté, exercices), d’alerte d’urgence (ligne dédiée), de contacts permanents entre établissements et force de l’ordre, à des patrouilles dynamiques de sécurisation, notamment aux heures d’entrée et de sortie des classes, et à de nombreuses mesures de sécurité passive (vidéoprotection, etc.) mises en œuvre par les collectivités territoriales. Le préfet de police souligne également que les services de police sont pleinement mobilisés pour garantir la sécurité et lutter contre les trafics de stupéfiants partout à Marseille, notamment à Air-Bel. Ainsi, depuis le début de l’année, 38 personnes ont été interpellées dans la cité pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Dans le cadre de l’approche globale mise en œuvre depuis décembre 2012 pour lutter contre les trafics de stupéfiants à Marseille, la cité a fait l’objet d’une attention toute particulière avec une présence importante de CRS (176 vacations), la mise en place d’équipes de médiation aux abords des établissements scolaires, de deux éducateurs de rue, ainsi que de nombreuses actions de politique de la ville notamment au centre social.»

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