Génocide arménien: Une toile commémorative dévoilée par le Département 13 à Marseille

Publié le 26 avril 2017 à  20h41 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  16h03

Pour commémorer les 102 ans du génocide arménien et rappeler le devoir de mémoire, Martine Vassal, présidente du département des Bouches-du-Rhône a dévoilé une toile sur la façade des Archives et bibliothèque départementales à Marseille. Un geste symbolique fort.

Martine Vassal entourée de Julien Harounyan, Caroline Pozmentier-Sportich, Nora Preziosi, de représentants de la communauté arménienne et du Conseil départemental des jeunes (Photo D.R.)
Martine Vassal entourée de Julien Harounyan, Caroline Pozmentier-Sportich, Nora Preziosi, de représentants de la communauté arménienne et du Conseil départemental des jeunes (Photo D.R.)
Une toile accrochée à la façade du bâtiment des Archives et bibliothèques départementales (Photo M.B.)
Une toile accrochée à la façade du bâtiment des Archives et bibliothèques départementales (Photo M.B.)
C’est devant le bâtiment des Archives et bibliothèques départementales, que Martine Vassal, accompagnée de nombreux élus et de représentants de la communauté arménienne marseillaise et provençale, a dévoilé une toile commémorant le génocide arménien de 1915, perpétré par l’État turc. 102 ans après cette tragédie qui ne cesse de se rappeler à tous, la présidente du Département avait également invité les élus en herbe du Conseil départemental des jeunes, pour leur première sortie officielle à ses côtés. «Chaque 24 avril, nous rendons hommage au million et demi de morts. Ce devoir de mémoire, je veux le poursuivre ce soir en dévoilant cette bâche. A vous, les enfants, de prendre le relais. Car les valeurs du peuple arménien sont exemplaires. Chassés, persécutés, ils ont quitté leur terre il y a un siècle pour rebâtir», déclare la Présidente. «La douleur, la colère ne faiblissent pas. Un pays n’est grand que lorsqu’il regarde son Histoire en face. Alors qu’En Turquie s’annoncent des heures sombres pour les militants des Droits de l’Homme, alors qu’au Haut-Karabagh les exactions se poursuivent, tout comme en Syrie à l’encontre des Chrétiens d’Orient, alors qu’en France le négationnisme n’est toujours pas actée dans la loi, il y a urgence à rester éveillés et à raviver les mémoires », souligne Julien Harounyan, vice-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) Sud. En 2016, une délégation du Département s’était rendue en Arménie, tant pour évoquer le passé douloureux que préparer l’avenir entre les deux états. «C’est dans l’unité de tous nos peuples que nous continuerons à aller de l’avant», a conclu la présidente du Département. son_copie_petit-125.jpgEntretien avec Julien Harounyan, vice-président du CCAF Sud.
(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
ste-016_julien_harounyan_25_4_17.mp3 Mireille BIANCIOTTO

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